Jean Magnien
Jean Magnien ou Magnen, né à Toul ou selon les sources à Bar-le-Duc et mort en 1556, est un mathématicien français, membre du Collège royal.
Magnien soutient une thèse de Médecine en 1546 An Temperamenta signis deprehendi possint ? Il est licencié le , puis élevé au titre de Docteur en médecine de la Faculté de Paris. Il est nommé Lecteur et Professeur du Roi pour les Mathématiques en 1555 en remplacement de Pasquier Duhamel. Le mathématicien des Papes, Christopher Clavius assure dans son Algèbre que Magnien est le premier à avoir enseigné cette discipline à Paris. Il est à l'origine d’une traduction du second livre de l’Almageste de Ptolémée (1555-1556).
Cependant, sa carrière est de courte durée, il meurt en septembre ou octobre 1556 avant d'avoir pu achever sa publication des éléments d'Euclide.
Travaux
- Euclide Elementorum libri XV. Graece & Latine, Quibus, cum ad omnem Mathematicae scientiae partem, tum ad quamlibet Geometriae tractationem, facilis comparatur aditus, imprimée à Paris, par Guillaume Cavellat, en 1558. Cette édition donnée par Cavellat des Éléments d’Euclide repose sur le texte établi par Jean Magnien et Stephanus Gracilis[1]
Notes et références
- Philippe Renouard affirme dans que Jean Magnien, professeur au Collège royal, a pressé Cavellat de réaliser cette édition. Après avoir tenté une révision (impossible) de la traduction par Georges de Trébizonde de l’Almageste. Jean Magnien mort, Cavellat fait appel à Stephanus Gracilis, qui revoit les six derniers livres ; le dixième est traduit par Pierre de Montdoré, les 14e et 15e sont de Hypsicles d'Alexandria, astronome du IIe siècle ; voir (Paris, BNF, 1986 [FA eur 07B]), .