Jean Geoffroy (homme politique)
Jean Geoffroy, né à Malaucène le et mort à Saint-Saturnin-lès-Apt le , est un homme politique français.
Jean Geoffroy | |
Fonctions | |
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SĂ©nateur de Vaucluse | |
– (37 ans, 10 mois et 24 jours) |
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Élection | (IVe Rép.) (Ve Rép.) |
RĂ©Ă©lection | |
Groupe politique | Socialiste |
Conseiller général du canton d'Apt | |
– (3 ans et 6 mois) |
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Successeur | Pierre Robert |
– (3 ans et 8 mois) |
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Prédécesseur | Eugène Baudouin |
Maire de Saint-Saturnin-lès-Apt | |
– (28 ans) |
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Prédécesseur | Léopold Empereur |
Successeur | Jacques Boni |
– (1 an et 10 mois) |
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Prédécesseur | Lucien Graugnard |
Successeur | LĂ©opold Empereur |
– (8 ans, 3 mois et 1 jour) |
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Prédécesseur | Ernest Bellot |
Successeur | Lucien Graugnard |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Malaucène (Vaucluse) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Saint-Saturnin-lès-Apt (Vaucluse) |
Nationalité | Française |
Parti politique | SFIO PS |
Diplômé de | Faculté de droit de Grenoble |
Profession | Avocat puis notaire |
Biographie
Issu d'une famille de notables vauclusiens, son père et son grand-père ont été maire de la commune de Malaucène. Jean Geoffroy prépare ses études universitaires à Grenoble (Isère), ou il passe son doctorat en droit. Il s'installe à Apt, comme notaire, puis s'inscrit au barreau d'Avignon, comme avocat.
Durant la Deuxième Guerre mondiale, participant activement à la Résistance, notamment au sein du réseau « Vérité-Combat », il est révoqué de ses fonctions électives, puis arrêté, le , par la Gestapo. Il est alors interné à Avignon, transféré au camp de Compiègne, avant d'être déporté à Buchenwald, Flossenburg et Hradischko. À son retour, il est distinguée par la médaille de la Résistance, et la Légion d'honneur. De 1960 à 1982, il est notaire à Châteauneuf-du-Pape[1].
Mandats et fonctions
- Maire de Saint-Saturnin-lès-Apt
Seulement un an après son installation à Apt, en tant que notaire, Jean Geoffroy devient maire de la commune de Saint-Saturnin-lès-Apt. En 1941, il est « révoqué » de ce poste, par le gouvernement de Vichy, pour « attitude hostile à l'égard de la Révolution nationale ». Il réintègre ses fonctions en 1944, jusqu'en 1946, qui voit Léopold Empereur le remplacer comme premier magistrat de la commune. En 1955, il devient à nouveau maire de Saint-Saturnin-lès-Apt et le restera jusqu'en 1983, où Jacques Boni lui succède.
- Conseiller général de Vaucluse
C'est en 1937 qu'il accède au mandat de conseiller général de Vaucluse, pour le canton d'Apt. Le gouvernement de Vichy le destitue de ce poste en même temps que celui de maire, en 1941. Il retrouve son poste après guerre.
- Député de Vaucluse
Il est élu le , pour le Vaucluse, sous l'étiquette SFIO, et reste en poste jusqu'au . Il siégea dans deux commissions : la justice, et l'agriculture[2].
- SĂ©nateur de Vaucluse
D'abord membre du Conseil de la République, du à 1958 ; il ensuite élu au poste de sénateur de Vaucluse en 1959. Réélu à plusieurs reprises, il gardera ce poste jusqu'au 1er octobre 1986[3].
- Fonctions au cours de ses mandats de sénateur
- Secrétaire du Sénat
- Vice-président de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale
- Membre de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale