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Jean Esprit d’Anouilh

Jean Esprit d’Anouilh, né le à Salies-du-Salat (Haute-Garonne), mort en mer après le est un officier supérieur de la Révolution et du Consulat.

Jean Esprit d’Anouilh
Jean Esprit d’Anouilh

Naissance
Salies (Haute-Garonne)
DĂ©cès après le (Ă  31 ans)
en mer
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Colonel
Années de service 1792 – 1803
Distinctions Officier de la LĂ©gion d'honneur
Sabre d'honneur

États de service

Il entre en service le , comme lieutenant de grenadier au 3e bataillon de volontaires de la Haute-Garonne, qui formera la 122e demi-brigade de bataille amalgamée plus tard dans la 57e demi-brigade de ligne. Il passe adjudant-major le suivant et il fait les campagnes de 1792 et 1793, aux armées des Alpes et d’Italie.

En , il se trouve au siège de Toulon, et le , il reçoit son brevet de capitaine. Affecté à l’armée des Pyrénées orientales en 1794, il est promu chef de bataillon le , avant de retourner à l’armée d’Italie en 1795. Il se distingue le , lors du passage du Tagliamento, où il fait prisonniers 3 grenadiers autrichiens et un officier supérieur.

Pendant les campagnes de l’an VI, il est détaché aux armées Angleterre et de Mayence, puis en l’an VIII, il rejoint l’armée du Danube. Il se fait remarquer à l’attaque du château de Lucisterg, où à la tête de ses grenadiers, il entre le premier dans le fort qui couvre la position, et fait mettre bas les armes à la garnison, ce qui lui vaut d’être nommé chef de brigade par le général Masséna sur le champ de bataille. Il est confirmé dans son grade le par le Directoire, et le suivant, il prend le commandement de la 7e demi-brigade d’infanterie de ligne.

Le , il est envoyé avec sa brigade à Saint-Domingue, et le , il reçoit un sabre d’honneur, pour sa défense du poste Jeanton, où il commandait. Il est blessé grièvement lors de l’évacuation du Cap Français le , et meurt quelques jours plus tard à bord du vaisseau « l’Intrépide » lors du voyage retour.

La nouvelle de sa mort n’étant pas parvenue en France, lors de la promotion des officiers de la Légion d’honneur, il est porté sur la liste des nominations du , et sur celle de droit des légionnaires du .

Sources

  • Louis Beaudza, La formation de l’armĂ©e colonial, L. Fournier et Cie, , p. 473.
  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre BĂ©gat, Fastes de la LĂ©gion-d'honneur, biographie de tous les dĂ©corĂ©s accompagnĂ©e de l'histoire lĂ©gislative et rĂ©glementaire de l'ordre, Tome 1, Bureau de l’administration, , 654 p. (lire en ligne), p. 547.
  • G. Dumont, Bataillons de volontaires nationaux (cadres et historiques), Paris, Charles Lavauzelle, , 494 p. (lire en ligne), p. 116.
  • Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires chefs de brigade, colonels et capitaine de vaisseau de Bonaparte, Paris, S.P.M., , 452 p. (ISBN 978-2-901952-91-6, lire en ligne), p. 78
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