Jean Baptiste Garnier
Jean Baptiste Garnier, né le à Bar-le-Duc (Meuse), mort le à Paris, est un colonel français de la Révolution et de l’Empire.
Jean Baptiste Garnier | ||
Naissance | Bar-le-Duc (Meuse) |
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Décès | (à 70 ans) Paris |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1787 – 1833 | |
Distinctions | Commandeur de la LĂ©gion d'honneur | |
États de service
Il entre en service le , comme soldat dans le régiment du Roi-infanterie, et le , il intègre le 3e bataillon de volontaires de la Meuse, avec le grade de sergent-major. Il fait les campagnes de 1792 à l’an IV, aux armées de la Moselle, de Sambre-et-Meuse et du Rhin. Il est nommé sous-lieutenant le , et lieutenant le suivant.
Le , il prend les fonctions d’adjudant-major, et l’année suivant il est affecté à l’armée d’Italie. Il reçoit son brevet de capitaine le , à l’armée du Rhin puis en 1798, il retourne à l’armée d’Italie. Capitaine commandant un bataillon du 43e régiment d’infanterie de ligne, il se distingue le , lors du passage du Mincio, où apercevant quelque désordre dans les compagnies, il prend le drapeau en main, se met à la tête du bataillon et poursuit l’ennemi en retraite et le chasse de Pozzolo. Cette action d’éclat est récompensée le , par l’octroi d’un sabre d’honneur.
Le , il est admis dans les chasseurs à pied de la Garde consulaire, et le suivant, il est fait officier de la Légion d’honneur. De 1805 à 1807, il prend part aux campagnes d’Autriche, de Prusse et de Pologne, et il est promu chef de bataillon le , à la 2e légion de réserve.
De 1808 à 1812, il sert à l’armée d’Espagne, et le , il est nommé major provisoire. C’est en cette qualité, qu’il prend le commandement des 3e et 4e bataillons du 5e régiment d’infanterie légère au siège de Valence en et . Le , il est nommé major titulaire au 95e régiment d’infanterie, et le il est de retour en France.
En 1813, il participe brillamment à la campagne de Saxe, et le , il est promu colonel à la suite du 1er régiment d’artillerie de marine. Le , il est mis à la tête du 93e régiment d’infanterie de ligne, et le , il prend le commandement du 95e régiment d’infanterie.
Lors de la première restauration, à la suite de la réorganisation des régiments, il passe avec son grade au 79e régiment d’infanterie de ligne le .
Pendant les Cent-Jours, il est affecté à l’armée du Nord dans la 4e division d’infanterie du 1er corps d’armée. Ayant pris part aux évènements des Cent-Jours, il est licencié et mis en demi-solde le . Il est admis à la retraite le .
Rappelé à l’activité le , il est mis à la tête du 13e régiment d’infanterie de ligne, et il est fait commandeur de la légion d’honneur le . Son âge ne lui permettant plus d’assurer un service actif, il est mis en congé le , et il est admis à la retraite le .
Il meurt le , Ă Paris.
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 2, Bureau de l’administration, , 344 p. (lire en ligne), p. 12.
- « Cote LH/1077/44 », base Léonore, ministère français de la Culture
- G. Dumont, Bataillons de volontaires nationaux (cadres et historiques), Paris, Charles Lavauzelle, , 494 p. (lire en ligne), p. 215.