Jean Badré

Après avoir étudié à Colmar puis à l’École Massillon à Paris, Jean Badré rejoint le séminaire Saint-Sulpice d'Issy-les-Moulineaux. Au début de la Seconde Guerre mondiale, mobilisé, il demande une permission exceptionnelle pour se faire ordonner prêtre par le cardinal Verdier, la veille de Noël 1939[2].

Il est sous-lieutenant dans l'Armée de l'air pendant la seconde guerre mondiale et décoré de la Croix de guerre, de la médaille de la Résistance et de la Légion d'honneur[2].

Aumônier adjoint du lycée Janson-de-Sailly à Paris et vicaire à la paroisse Saint-Antoine de Padoue, il devient après la guerre, en 1946, aumônier général de l'Armée de terre puis aumônier général des Armées en 1952.

Armoiries de l'évêque Jean Badré gravées sur sa pierre tombale dans la cathédrale Notre-Dame de Bayeux.

Il participe au concile Vatican II en prenant part à la constitution Gaudium et Spes. Il est nommé évêque auxiliaire de l'archevêque de Paris, le cardinal Feltin, en 1964.

M^gr Badré devient évêque du diocèse de Bayeux et Lisieux le 1^er février 1970, jusqu'en 1988. Il accueille en 1980 le pape Jean-Paul II à la basilique Sainte-Thérèse de Lisieux au cours de sa visite apostolique en France.

Il est membre de la Commission épiscopale pour l'unité des chrétiens et s'engage contre la torture, notamment en Algérie[3]. Il meurt en 2001 à Paris et repose à Bayeux, dans le déambulatoire de la cathédrale.