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Jean Ambroise (mort en 1676)

Jean Ambroise est un imprimeur français mort le à Laval[1].

Jean Ambroise
Biographie
Décès
Activité

Biographie

Il habitait au Mans, dans la paroisse du Grand-Saint-Pierre, quand il épousa Marie Péguineau, paroissienne de Saint-Benoît, et d'une famille d'imprimeurs manceaux. On doit supposer que s'il n'est pas né au Mans, il y faisait du moins l'apprentissage ou le premier exercice de son métier.

Son mariage eut lieu le [2], et son installation à Laval ne doit pas être de beaucoup antérieure à l'année 1658, époque où il y est certainement établi. Il prend, en 1674, le titre d'imprimeur du roi, et de Monseigneur le duc de la Trémoille, dans un acte par lequel il acquiert, en communauté avec sa femme, la closerie du Petit-Cocher de Changé. Il est mort en 1676, et sa veuve lui survécut 10 ans[3].

Bibliographie

On connait deux ouvrages assez volumineux et plusieurs brochures sortis des presses du premier Ambroise :

  • L'interprète de la nature ou la science physique tirĂ©e d'Aristote et de Saint Thomas et de l'expĂ©rience, divisĂ©e en 8 livres, par François Silatan. Ă€ Laval par Jean Ambroise, imprimeur du roi et de Monseigneur le duc de la TrĂ©moille. 1655. Avec privilège de sa majestĂ©. in-4 de 3 feuillets non paginĂ©s pour la dĂ©dicace Ă  Haut et puissant seigneur Messire Hubert de Champagne, etc., et l'avis du lecteur, 499 p., une page d'errata, quatre feuillets de table, et une page pour l'approbation des deux docteurs[4] ;
  • Le sanctoral oĂą sont contenus les offices propres de plusieurs festes particulières, saints et saintes ; tant du diocèse du Mans que de l'ordre de Saint-Benoist, selon la forme du BrĂ©viaire romain ; disposĂ© Ă  l'usage des religieuses bĂ©nĂ©dictines de Sainte-Scholastique de la Ville de Laval, et autres communautĂ©s de filles de mesme ordre et diocèse, qui ont toujours conservĂ© ledit brĂ©viaire. Le tout prit et transcript du brĂ©viaire bĂ©nĂ©dictin et de celuy du diocèse du Mans ou de divers autres offices divins permis et receus par l'Ă©glise. Ă€ Laval, par Jean Ambroise, imprimeur ordinaire du Roy et de Monseigneur le Duc de la TrĂ©moille, 1664[5] ;
  • Edit du roy, portant pouvoir aux CommunautĂ©z de rentrer dans leurs usages, avec dĂ©fenses de saisir les bestiaux. DonnĂ© Ă  Saint-Germain-en-Laye, au mois d'avril 1667. VĂ©rifiĂ© en Parlement le 20 sudit mois. Ă€ Laval par Jean Ambroise, imprimeur du roi et de Monseigneur le duc de la TrĂ©moille. 1667[6], in-4, 8 p. ;
  • Prières ordonnĂ©es par M. le grand vicaire de Monseigneur l'evesque du Mans, pour le JubilĂ© de Notre Saint-Père le pape ClĂ©ment IX. Laval, Jean Ambroise, 1669[7] ;
  • Prières ordonnĂ©es par Monseigneur l'Ă©vĂŞque du Mans, pour dire aux Ă©glises, oĂą sont les stations du JubilĂ©, Laval, Jean Ambroise, 1677[8] ;
  • Pratiques dĂ©vĂ´tes et forts utiles Ă  l'honneur de la Très Sainte Vierge. Ă€ l'imitation de ses voyages aux Saints Lieux durant sa vie, et nommĂ©ment avec son bienheureux trĂ©pas., Laval, Jean Ambroise, imprimeur du roi et de Monseigneur le duc de la TrĂ©moille. 1677. in-8, de 96 p. avec en-tĂŞtes, culs-de-lampe et lettrines[9].

Notes et références

  1. Acte de décès à Laval (paroisse de la Trinité), vue 337/359.
  2. L'acte original très laconique, extrait des registres paroissiaux de Saint-Benoît, porte Le dixseptiesme janvier (1689) Jehan Ambroise, du Grand-Saint-Pierre, a espousé Marie Péguineau, de Saint-Benoist ; présents : Louis Péguneau et Pierre Bachelot..
  3. Les enfants qu'ils laissaient et partagèrent leur succession étaient : Sébastienne Ambroise, femme de Jan Berthet, marchand-libraire ; Jean Ambroise, marchand imprimeur ; Ambroise Ambroise, chirurgien ; Claude Ambroise, fille majeure ; Michel Ambroise, qui lui aussi, exerça le métier paternel puis devint religieux de Saint François, et qui venait de faire profession chez les Capucins, lors du partage de 1687. Sa pat échut à ses deux sœurs Sébastienne et Claude. Outre le Petit-Cocher, la closerie de la Gendrie appartenait dès lors à ses héritiers. (L.M.F. Guiller, Recherches sur Changé, p. 314-315.
  4. L'ouvrage est imprimé avec manchettes sur les marges extérieures, des en-têtes, des lettrines, filets et culs-de-lampe ornementés. Il faut remarquer d'un point de vue bibliographique, que l'imprimeur a dû tirer le titre avec la première feuille et le dater de 1655, mais que l'ouvrage n'a été achevé d'imprimer qu'en 1656. Car l'une des 2 approbations de docteurs est du 5 juillet de cette année.
  5. Bibliothèque de Vitré, et de M. E. Queruau-Lamerie.
  6. Vignette représentant le double écusson de France et de Navarre, avec la couronne royale, les deux colliers d'ordre, et soutenu par deux génies
  7. Archives départementales de la Mayenne.
  8. Archives départementales de la Mayenne.
  9. Ce dernier opuscule est plus probablement une impression de Jean Ambroise, son fils. Le seul exemplaire connu de l'abbé Angot appartenait à M. l'abbé Eudes, vicaire à l'église Saint-Vénérand de Laval.

Source

  • AbbĂ© Angot, « Histoire de l'imprimerie Ă  Laval jusqu'en 1789 », Laval, imprimerie L. Moreau, 1892, extrait du Bulletin historique et archĂ©ologique de la Mayenne, 2e sĂ©rie, t. 6, 1893.
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