Jean Étienne de Saint-Martin
Jean Étienne de Saint-Martin, né le à Cognac (Charente), mort le à Cognac (Charente), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Jean Étienne de Saint-Martin | ||
Jean Etienne de Saint-Martin | ||
Naissance | Cognac (Charente) |
|
---|---|---|
Décès | (à 66 ans) Cognac (Charente) |
|
Origine | Royaume de France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1776 – 1815 | |
Distinctions | Baron de l'Empire Officier de la LĂ©gion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
|
États de service
Il entre en service le , comme soldat au régiment de Perche, et il fait à bord du vaisseau « le Héros » les campagnes sur mer de 1779 à 1781. Il devient caporal le , sergent le , et il obtient son congé le .
Le , il reprend du service comme sous-lieutenant dans le 3e bataillon de volontaires du Finistère, et le , il embarque à Paimbœuf pour Saint-Domingue. Il obtient son brevet de capitaine le , et le , à la prise du fort de Jean-Rabel, il reçoit un coup de feu à la jambe droite. Il est promu chef de bataillon le , et il est de nouveau blessé l’année suivante à la prise de Borgne, par un coup de biscaïen à la cuisse droite, ainsi qu’au siège de Saint-Marc le , d’un coup de sabre à la même cuisse.
Il est de retour en France le , et il prend le commandement du 1er bataillon auxiliaire de la Charente le . Le , il passe avec son grade dans la 1re demi-brigade d'infanterie de ligne, avec laquelle il fait les campagnes de 1800 et 1801, aux armées du Rhin et d’Italie. Le , il devient major au 20e régiment d'infanterie de ligne, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .
En 1805, il rejoint l’île d'Elbe, puis il fait les campagnes de 1806 à 1808, en Italie et dans le royaume de Naples. Il est nommé colonel le , au 1er régiment d’infanterie de ligne, et il est blessé le , de trois coups de sabre à la tête, au bras et à la main droite, en se jetant dans la mêlée pendant la Bataille de Sacile.
Il est créé baron de l’Empire le , et en 1811, il rejoint l’armée d’Espagne. Le , près de Santibanez, il est attaqué par un corps de 2 000 fantassins et de 1 500 cavaliers espagnols, il soutient pendant six heures à la tête de 1 000 hommes seulement les efforts de l’ennemi, qu’il force à se retirer, après lui avoir tué beaucoup de monde. Sa conduite durant cette campagne, lui vaut la croix d’officier de la Légion d’honneur le .
Pendant la première restauration, le roi Louis XVIII, le fait chevalier de Saint-Louis le , et il le nomme général de brigade le . Il est fait baron héréditaire le confirmé par lettres patentes.
Il est confirmé dans son grade le , par l’Empereur Napoléon et le suivant, il prend le commandement des gardes nationales réunies à Valenciennes. Il est admis à la retraite le .
Il meurt le , Ă Cognac.
Dotation
- Le , donataire d’une rente de 4 000 francs sur Rome.
Armoiries
Figure | Nom du baron et blasonnement |
---|---|
|
Armes du baron Jean Étienne de Saint Martin et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , officier de la Légion d'honneur
Écartelé au premier d'or à trois têtes de maures de sable, tortillées d'argent, au 2e des barons tirés de l'armée, au 3e d'azur au lion d'or ; au 4e de pourpre au vol ouvert d'argent - Livrées : les couleurs de l'écu. |
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Les généraux français et étrangers ayant servis dans la Grande Armée » (consulté le )
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- « Cote LH/2438/51 », base Léonore, ministère français de la Culture
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 417.
- Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1822, Tome 9, l’Auteur, , 564 p. (lire en ligne), p. 93.
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 4, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 203.