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Jean-Pierre Peyraud

Jean-Pierre Peyraud est un banquier français du XXe siècle.

Jean-Pierre Peyraud
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Biographie
Naissance
Décès
(Ă  89 ans)
Arles
Nom de naissance
Jean Henri Pierre Peyraud
Nationalité
Activité

Biographie

Né en 1913, Jean-Pierre Peyraud a été PDG de la Banque Rivaud, où il a développé une activité de banque privée pour le compte de Jean de Beaumont. Passionné de Bourse, il fut le créateur de nombreux clubs d'investissement. Il a monté en 1979 un pool d’investisseurs soutenant la tentative réussi du journaliste Bruno Bertez pour prendre le contrôle de l’hebdomadaire financier La Vie française[1]. L'opération réussie, Bruno Bertez le nomme président du journal boursier.

Celui que Jean Cocteau appelait « Monsieur TĂ©lĂ©phone Â» (l'artiste avait un frère agent de change, ami de Jean-Pierre Peyraud), qui avait d'ailleurs largement participĂ© au financement de certains de ses films (comme Le Testament d'OrphĂ©e en 1960) Ă©tait passionnĂ© d'information Ă©conomique et financière. Visionnaire, fin stratège, il a toute sa vie investi Ă  long terme dans des sociĂ©tĂ©s auxquelles il croyait : Bertin (du nom de l'ingĂ©nieur Jean Bertin), PathĂ©, Axa (il a assistĂ© aux dĂ©buts de Claude BĂ©bĂ©ar).

Jean-Pierre Peyraud fut aussi administrateur du prestigieux Trianon Palace, à Versailles, dont il détient un tiers des actions, aux côtés d'Olivier Giscard d'Estaing, dont l'un des amis, le spécialiste de l'hôtellerie, Roger Godino, promoteur de la station de ski des Arcs, est aussi administrateur[2]. L'hôtel devient ensuite propriété de la secte Moon, qui en a acquis la majorité des parts fin 1984, par sympathisants interposés, grâce à une société appartenant à l'un des dignitaires de la secte, José Maria Chaves.

Jean-Pierre Peyraud se retrouve ensuite parmi les quatre prévenus dans l'enquête de la justice sur l'affaire de la Société générale, ayant encaissé une plus-value de 5,3 millions d'euros, enquête dans laquelle sont aussi cités Jean et Jean-Claude Foureau, qui ont travaillé à la Banque Rivaud, avant de diriger une société de portefeuilles, Finance Capital. L'une de ses sociétés, Trianon Finances, participe à l'offensive de 1988 contre la banque.

À l'automne 2002, il voit son procès repoussé en raison de son état de santé et mourra un an plus tard[3].

Avec sa femme, Jean-Pierre Peyraud possĂ©dait une propriĂ©tĂ© de 200 hectares, le Château Romanin, achetĂ© en 1988[4], Ă  Saint-RĂ©my-de-Provence[5], dans les Bouches-du-RhĂ´ne, un domaine viticole dont la production bĂ©nĂ©ficie de l'AOC "Baux-de-Provence", oĂą il crĂ©e la SCEA Château Romanin[6], dirigĂ©e par son homme de confiance David Hairion, futur fondateur de l’agence de conseil en communication et de global design Made in Mouse et de l’agence de communication pĂ©dagogique Les Apprentis.

Notes et références

  1. L'Agefi et la gauche maladroite
  2. L'Empire Moon, par le journaliste de TF1 Jean-François Boyer, pages 346-355
  3. « Il y a 20 ans, une autre affaire SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale Â», dans Challenges du 07-08-2009
  4. « Bienvenue », sur romanin.com via Wikiwix (consulté le ).
  5. Les Initiés à la barre, par Bruno Abescat dans L'Express(( du 31/10/2002
  6. « Le Point – Actualité Politique, Monde, France, Économie, High-Tech, Culture », sur Le Point.fr (consulté le ).
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