Jean-Pierre BasterrĂȘche
Jean-Pierre BasterrĂȘche est un armateur, corsaire, entrepreneur et homme politique français nĂ© le Ă Bayonne (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques) et dĂ©cĂ©dĂ© le au chĂąteau de Biaudos (Landes).
Député des Pyrénées-Atlantiques | |
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Député des Pyrénées-Atlantiques | |
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Maire de Bayonne | |
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Paul Faurie (d) | |
Conseiller général des Pyrénées-Atlantiques |
Naissance | |
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DĂ©cĂšs |
(Ă 64 ans) ChĂąteau de Biaudos (d) |
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Enfant |
Propriétaire de |
ChĂąteau de Biaudos (d) |
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Membre de |
Conseil général du commerce (d) |
Distinction |
Biographie
Armateur Ă Bayonne, il a armĂ© entre autres en 1798 le Hussard, une corvette de 250 tonneaux, Ă©quipĂ© de 22 canons dont il confie le commandement Ă Marie-Ătienne Peltier. Ce corsaire croise dans l'Atlantique-Sud et fait 5 prises dont la Carolina, un navire de commerce amĂ©ricain. Cette capture va entrainer la dĂ©claration de la "Quasi-Guerre", par Burnel en Guyane. Pour se venger, les AmĂ©ricains vont coincer le Hussard au fond du port de Paramaribo (Surinam). Ils devront le cĂ©der aux Anglais qui bloquent le port et vont s'emparer de la colonie hollandaise le .
La liste de tous ses bateaux armĂ©s pour la Course figurent dans l'ouvrage en 2 volumes, " les Corsaires " d'Ădouard DucĂ©rĂ©, avec la taille du bateau, le nom du capitaine, le nombre des membres d'Ă©quipage, le nombre des canons et le sort de ces bateaux.
TrÚs populaire, il fut également conseiller général des Basses-Pyrénées et président du Tribunal de commerce en 1791, puis maire de Bayonne en 1793.
CondamnĂ© Ă la guillotine en 1794, ainsi que son frĂšre Pierre LĂ©on, futur rĂ©gent de la Banque de France Ă sa crĂ©ation en 1800, aprĂšs ĂȘtre tous deux restĂ©s un an en prison Ă Tarbes, la chute de Robespierre lui sauva sa tĂȘte. Sa dĂ©capitation avait Ă©tĂ© annoncĂ©e la veille Ă Paris. Il revint Ă Bayonne sous les acclamations de la foule.
Commissaire du directoire, député au corps législatif en 1800, député des Basses-Pyrénées pendant les Cent-Jours en 1815, puis de la chambre de 1815 à sa mort en 1827, siégeant dans l'opposition libérale à la Restauration.
Il fut nommé chevalier de la Légion d'Honneur par Napoléon et officier par Charles X .
TrÚs entreprenant, il créa en 1819 avec quelques amis la premiÚre compagnie d'Assurance Générale contre l'Incendie et la Vie, en France (devenue AGF en 1968, puis Allianz en 2009) compagnie dont il assura la présidence jusqu'à sa mort, en 1827.
Son monument aux morts, offert par les ouvriers de son chantier naval, figure dans le Musée Basque à Bayonne.
Il était le beau-frÚre par alliance du célÚbre général Lamarque, qui siégeait avec lui à la gauche de chambre avec les libéraux, et dont les funérailles furent prétexte à une émeute à Paris, matée par la troupe, qui fit 900 morts en 1832.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- « Jean-Pierre BasterrĂȘche », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [dĂ©tail de lâĂ©dition].
- Tugdual de Langlais, Marie-Etienne Peltier, Capitaine corsaire de la RĂ©publique, Ăd. Coiffard, 2017, 240 p. (ISBN 9782919339471).
- "Les Corsaires" en 2 volumes d'Edouard Ducéré, historien de Bayonne 1849-1910.
- Romuald Szramkiewicz, Les Régents et censeurs de la Banque de France nommés sous le Consulat et l'Empire, coll. « Hautes études médiévales et modernes » n°22, GenÚve, Droz, 1974 (ISBN 978-2600033732).
- "La Compagnie d'Assurance Générale contre l'incendie 1819-1929, cent ans d'assurance et de sagesse financiÚre", ouvrage publié en 1919 par les AGF , à l'occasion du centiÚme anniversaire de leur création Liens externes
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