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Jean-Philippe Delsol

Jean-Philippe Delsol, né le , est un avocat et essayiste français. Il est président et administrateur de l'Institut de recherches économiques et fiscales (IREF).

Jean-Philippe Delsol
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Fonction
Président
Institut de recherches économiques et fiscales (d)
depuis
Biographie
Naissance
Pseudonyme
Philippe Grésy
Nationalité
Activités
Père
Fratrie
Autres informations
Membre de
Institut de recherches économiques et fiscales (d)
Ordre des avocats de Lyon
Directeur de thèse
Hugues Taÿ (d)
Site web
Distinctions

Biographie

Fils du biologiste Michel Delsol, Jean-Philippe Delsol est docteur en droit (1977)[1]. En collaboration avec son beau-frère Charles Millon (qui a épousé sa sœur Chantal Delsol), il co-fonde au début des années 1970 le cabinet d'avocats Delsol-Millon-Gariazzo (DMG) à Lyon, aujourd'hui devenu le cabinet Delsol Avocats[2].

Membre de l'Association pour la liberté économique et le progrès social[3] qui s'occupait de la promotion du libéralisme économique ainsi que de la concurrence fiscale, il préside l'Institut de recherches économiques et fiscales[4] qui est un cercle de réflexion européen fondé en 2002 par des membres de la société civile issus de milieux académiques et professionnels dans le but de développer la recherche indépendante sur des sujets économiques et fiscaux.

Il est rédacteur à Contrepoints et publie régulièrement dans plusieurs quotidiens nationaux. Il a utilisé le pseudonyme « Philippe Grésy Â»[5].

De à , il dirige le Libre journal des droits et des libertés sur Radio Courtoisie[6].

Points de vue

En 2013, son livre Pourquoi je vais quitter la France suit des exilés fiscaux pour comprendre pourquoi ils fuient la France[7] dans une dynamique de résistance fiscale. Il prend la parole dans les médias pour dénoncer les augmentations déguisées de la fiscalité en France[8], et critique la politique fiscale du président Macron[9]. Selon lui, 7/12e de notre temps de travail part dans le financement des services publics[10]. Il critique également la surtaxation des échanges numériques par l'État français[11], se positionnant dans une optique de défense du contribuable.

Concernant les intermittents du spectacle, il déclare « La liberté de la création culturelle est certes essentielle, mais elle n'est pas la liberté d'être payé pour faire tout et n'importe quoi »[12] - [13].

Ouvrages

Prix

Notes et références

  1. Thèse sous la dir. d'Hugues Taÿ.
  2. « Enquête sur «la droite» (2). Chez les Millon, l'esprit de belle-famille. C'est le clan de madame qui a les idées et monsieur qui les expose. », sur liberation.fr (consulté le )
  3. Présentation de Jean-Philippe Delsol sur le site de l'IREF.
  4. Voir sur fr.irefeurope.org.
  5. Emmanuel Ratier (préf. Henry Coston), Encyclopédie des pseudonymes, t. I, Paris, Faits et Documents, , 330 p. (ISBN 2-909769-10-0), p. 283.
  6. Libre Journal des droits et des libertés.
  7. Johan Rivalland, « Pourquoi je vais quitter la France, de Jean-Philippe Delsol », Contrepoints,‎ (lire en ligne)
  8. Ghislain de Montalembert, « Jean-Philippe Delsol : «Toujours plus d'impôts en 2019» », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  9. Marie Bartnik, « Jean-Philippe Delsol: «Macron accentue les tares de l’impôt sur le revenu» », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  10. Benjamin Izarn, « Jean-Philippe Delsol : « Il faut travailler près de 7/12ème de notre temps pour financer des services publics » », Contribuables,‎ (lire en ligne)
  11. Jean-Philippe Delsol, « Numérique : la grande peur fiscale », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  12. Alexandra Basset, « Jean-Philippe Delsol de l’IREF : Entre malhonnêteté intellectuelle et goûts de chiotte », Mediapart,‎ (lire en ligne)
  13. Jean-Philippe Delsol, « Intermittents : Quand la culture «justifie tous les égoïsmes» », Le Figaro Vox,‎ (lire en ligne)
  14. « Prix Renaissance économie », sur cerclerenaissance.info.

Liens externes

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