Jean-Paul Gschwind
Jean-Paul Gschwind, né le à Porrentruy (originaire de Damphreux), est une personnalité politique suisse, membre du Parti démocrate-chrétien. Il est député du canton du Jura au Conseil national depuis 2011.
Jean-Paul Gschwind | |
Portrait officiel, 2019. | |
Fonctions | |
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Conseiller national | |
En fonction depuis le | |
LĂ©gislature | 49e, 50e et 51e |
Groupe politique | Centre (C-CED) |
Commission | CdF, CJ (2011 Ă 2019) |
Député au Parlement du canton du Jura | |
– | |
LĂ©gislature | 2007-2011 2011-2015 |
Maire de Courchavon | |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Porrentruy |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | PDC |
Religion | Catholique |
Biographie
Originaire de Damphreux, fils d'un hôtelier et d'une maîtresse de maison née Meyer, Jean-Paul Gschwind naît le 31 octobre 1952 à Porrentruy[1] - [2].
Après sa maturité au Collège Saint-Charles à Porrentruy[3], il obtient un diplôme de médecine vétérinaire à l’Université de Berne en 1977[1] et ouvre son propre cabinet en 1979. Il exerce sa profession de vétérinaire jusqu'en 2015[3].
Jean-Paul Gschwind est marié à Claire Michoud, nurse. Ils ont cinq enfants[1]. Il a le grade de soldat à l'armée et vit à Courchavon[2], où ses grands-parents s'étaient installés et ses parents sont nés[3].
Parcours politique
Jean-Paul Gschwind adhère au Parti démocrate-chrétien (PDC) en 1970. Il préside la section locale du parti[1], puis devient maire de Courchavon de 1993 à 2004[2]. Il y est remplacé par son cousin, puis par son frère[3].
Membre de la présidence cantonale du PDC, il est député au Parlement jurassien de 2007 à 2011[2].
En 2011, il est élu au Conseil national, parvenant à récupérer le siège perdu par le PDC quatre ans plus tôt au profit de l'UDC Dominique Baettig[4]. Il est réélu le [5] et le [6]. Il siège au sein de la Commission des finances (CdF) et, de 2011 à 2019, à la Commission judiciaire (CJ), qu'il préside de 2017 à 2019[2]. Il ne se représente pas pour un quatrième mandat aux élections d'octobre 2023[7].
Positionnement politique
Catholique pratiquant, ancien président de paroisse[3], défenseur du maintien du C de chrétien au nom de son parti[8], « farouchement[9] » opposé au mariage homosexuel et membre d'un comité bourgeois ayant récolté une partie des signatures à l'appui de la demande de référendum[10], Jean-Paul Gschwind est un représentant de l'aile conservatrice du PDC. Selon le journal Le Temps, il est « conservateur pour ce qui a trait à la sécurité, à l’ordre, aux mœurs, mais ouvert vers l’étranger et les migrations » et souffre d'un manque de charisme[4].
Notes et références
- Emma Chatelain, « Dictionnaire du Jura – Gschwind, Jean-Paul (1952-) », sur www.diju.ch, (consulté le )
- « Biographie de Jean-Paul Gschwind », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- Emmanuel Garessus, « Jean-Paul Gschwind, le pouvoir en périphérie du Jura », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Serge Jubin, « Les enjeux d’un duel fratricide », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Élections nationales sur ch.ch
- « Dans le Jura, le PS et le PDC se partagent les sièges au National et aux États », RTS,‎ (lire en ligne)
- David Berger, « Clap de fin à Berne pour plusieurs figures politiques romandes », sur rts.ch, (consulté le )
- Bernard Wuthrich, « «Je suis surpris par le chahut qui règne au Conseil national» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Florent Quiquerez, « Référendum – Le peuple aura le dernier mot sur le «mariage pour tous» », sur Tribune de Genève, (consulté le )
- « Referendum Ehe für alle: Home », sur www.non-au-don-de-sperme-pour-les-couples-de-meme-sexe.ch (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Profil Smartvote 2019