Jean-Paul Bourelly
Jean-Paul Etienne Bourelly (né le ) est un guitariste américain aux frontières du jazz fusion et du rock.
Nom de naissance | Jean-Paul Etienne Bourelly |
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Naissance |
Chicago, Illinois, U.S. |
Activité principale | Musicien, chanteur, compositeur, producteur, propriétaire de label |
Genre musical | Jazz fusion, rock, avant-rock, blues, world music |
Instruments | Guitare |
Années actives | Depuis 1980 |
Labels | Black Saint/Soul Note, DIW, Evidence, JMT |
Site officiel | www.bourelly.com |
Biographie
Bourelly est né à Chicago, Illinois, de parents haïtiens. Sa grand-mère lui apprit la musique Yoruba. A dix ans, il chantait à l'Opéra lyrique de Chicago. Il prit des leçons de piano et de batterie[1]. Il jouait de la guitare acoustique, mais après avoir entendu Jimi Hendrix à la radio, il acheta une guitare électrique avec l'argent gagné dans la station essence de son oncle. La même année, une émission de radio de fin de soirée l'a initié à Charlie Parker[2].
En 1979, il s'installa à New York. Dans les années 80, il a travaillé avec Muhal Richard Abrams, Olu Dara, Roy Haynes, Elvin Jones, Pharoah Sanders, McCoy Tyner[3], Steve Coleman, Marc Ribot, Elliott Sharp, Archie Shepp, et David Torn. Il a produit des albums pour Cassandra Wilson. Il a fait une apparition dans le film The Cotton Club réalisé par Francis Ford Coppola. En 1989, il joua sur Amandla[3], l'un des derniers opus de Miles Davis[1] - [2]. En 1987, il sortit son premier album solo, Jungle Cowboy, et jusqu'en 1995 il est la vedette de son groupe The BluWave Bandits[2].
Bourelly dit que quand il déménagea en Europe dans les années 90, sa musique devint difficile à catégoriser : elle rassemble son héritage haïtien, des rythmes africains, le blues et le rock. Au cours des années 2000, il a fondé le label JPGotMangos et a conduit plusieurs groupes, dont 3kings, Citizen X, et Blues Bandits[2].
Sa fille, Bibi Bourelly, est chanteuse-compositrice[4].
Discographie
En tant que leader
- Jungle Cowboy (JMT, 1987)
- Trippin (Enemy, 1992)
- Saints & Sinners (DIW, 1993)
- Blackadelic-Blu (DIW, 1994)
- Tribute to Jimi (1995)
- Fade to Cacophony: Live! (Evidence, 1997)
- Rock the Cathartic Spirits (1997)
- Vibe Music (1999)
- Boom Bop (2000)
- Trance Atlantic (Boom Bop II) (2002)
- News from a Darked Out Room (Phonector, 2006)
- CutMotion (2009)[5]
Source[6] :
En tant que sideman
Avec Muhal Richard Abrams
- Blues Forever (Black Saint, 1982)
- Rejoicing with the Light (Black Saint, 1983)
Avec Charles & Eddie
- Duophonic (Capitol, 1992)
Avec Craig Harris
- Blackout in the Square Root of Soul (JMT, 1989)
Avec Elvin Jones & McCoy Tyner
- Love & Peace (Trio, 1982)
Avec Cassandra Wilson
- Point of View (JMT, 1985)
- Days Aweigh (JMT, 1987)
- She Who Weeps (JMT, 1991)
- Dance to the Drums Again (Columbia, 1992)
Références
- Greg Prato, « Jean-Paul Bourelly », sur AllMusic (consulté le )
- Scott Yanow, The Great Jazz Guitarists : The Ultimate Guide, San Francisco, Backbeat, , 237 p. (ISBN 978-1-61713-023-6)
- Mark Gilbert, The New Grove Dictionary of Jazz, vol. 1, New York, Grove's Dictionaries, , 2nd éd. (ISBN 1-56159-284-6), p. 277
- Camille Augustin, « Views From The Studio With… Songwriter Bibi Bourelly », Vibe, (lire en ligne, consulté le )
- « CutMotion, by Jean-Paul Bourelly », sur Jean-Paul Bourelly (consulté le )
- (en-US) « Jean-Paul Bourelly | Album Discography », sur AllMusic (consulté le )