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Jean-Marie MĂ©rel

Jean-Marie Mérel M.E.P., né le au hameau de Pibordel (Vay) dans le diocèse de Nantes et mort le à Singapour, est un missionnaire catholique français qui fut vicaire apostolique en Chine[1].

Jean-Marie MĂ©rel
Biographie
Naissance
Vay (France)
Ordination sacerdotale
Décès
Singapour (Colonie de la couronne britannique)
Évêque de l'Église catholique
Ordination Ă©piscopale par
Mgr van Carnelbeke
Vicaire apostolique du Kouong-Tong
–

Blason
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Il est ordonnĂ© prĂŞtre, le [2], pour son diocèse d'origine et entre Ă  la SociĂ©tĂ© des missions Ă©trangères de Paris, le [1]. Un an plus tard, il est destinĂ© au vicariat apostolique du Kouang-Si[3], oĂą il arrive Ă  la fin de l'annĂ©e. En 1882, il part apprendre la langue et se former Ă  la mission de manière pratique dans le vicariat apostolique du Kouong-Tong (province de Canton). Il est nommĂ© dans un poste Ă  deux jours de Pakhoi[4]. En 1893, il part se faire soigner au sanatorium de BĂ©thanie (Hong Kong). En 1896, il travaille dans la prĂ©fecture de Kit-yang Ă  deux heures de bateau de Swatow (Shantou aujourd'hui), comprenant 3 500 catholiques hakkas et hoklos[5], ces derniers Ă©tant placĂ©s sous sa responsabilitĂ©[6].

L'année 1900 voit la terrible révolte des Boxers qui provoque des troubles graves dans la mission. En , Jean-Marie Mérel est nommé vicaire apostolique du Kouong-Tong[7] et il est sacré le [8] à la cathédrale du Sacré-Cœur de Canton[9]. La région est frappée par la disette et la peste. Il fait construire une mission à Swatow, ouvrir une école de langues européennes à Canton, surveille la bonne marche du collège du Sacré-Cœur de Canton[10], accueille une vingtaine de grands séminaristes[11]. Il doit affronter en 1905 l'hostilité des notables excitant le peuple contre les convertis. Il accueille à Canton en 1907 le P. Conrardy, fondateur aussitôt de la léproserie de Sheklung, pour le réintégrer dans la Société. En 1909, il accueille les sœurs canadiennes de l'Immaculée-Conception d'Outremont pour s'occuper d'orphelinats et de petites écoles. En 1913, un groupe de ces sœurs s'occupe aussi de la léproserie de Sheklung[12].

Après la révolution de 1911, le vicariat est partagé en deux entités en 1914: le vicariat de Tchao-Tchéou (renommé en 1915 selon la nouvelle translittération en Swatow) et celui de Canton proprement dit. Mgr Mérel démissionne[13] rapidement du second, laissant la place au fameux Jean-Baptiste de Guébriant qui marquera tant l'histoire des Missions étrangères dans les années à venir et il s'installe à Malacca pour s'occuper des immigrés chinois.

En 1916, il travaille dans le district de Seremban, remplaçant le missionnaire chef de district malade. Il parcourt la mission pour des tournées de confirmation, organise des retraites, notamment au collège général de Penang, bénit de nouvelles églises, etc. Il s'occupe de 1927 à 1931 de la paroisse chinoise du Sacré-Cœur à Singapour[5]. Après des soins à Saïgon, il meurt à Singapour en 1932[2].

Publications

  • (la) Parvus methodus examenis conscentiae, 1922, Hong Kong, imprimerie de Nazareth
  • (zh) Chemin de Croix, 1922, Hong Kong, imprimerie de Nazareth
  • (zh) L'Ă‚me de l'homme, 1927, Hong Kong, imprimerie de Nazareth

Notes et références

  1. Notice biographique MEP
  2. (en) catholic-hierarchy.org
  3. Aujourd'hui archidiocèse de Nanning
  4. Il est obligé de s'en éloigner temporairement à cause de troubles consécutifs à l'expédition du Tonkin
  5. Notice biographique MEP
  6. Pour la seule année 1897, il baptise 287 adultes
  7. Avec le titre d'Ă©vĂŞque in partibus d'Orcistus
  8. (en) catholic-hierarchy.org
  9. Par Mgr van Carnelbeke, vicaire apostolique de Cochinchine-Orientale, assisté de Mgr Louis-Marie Pineau, vicaire apostolique du Tonkin-Méridional, et Mgr Dominique Pozzoni, vicaire apostolique de Hong Kong
  10. Il comprend 240 élèves en 1908 et il est tenu par les maristes
  11. Trois prêtres chinois sont ordonnés en mai 1906
  12. Notice biographique MEP
  13. Sa démission serait due à une gestion financière défectueuse, cf François de Sesmaisons, Cette Chine que j'aime, Jean de Guébriant (1860-1935), Saint-Denis, publi book, 2016, p. 301

Bibliographie

  • Joseph Michel, Missionnaires bretons d'outre-mer: XIXe et XXe siècles, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 1997
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