Jean-Marie Le Joubioux
Mgr Jean-Marie Joubioux, nĂ© le Ă l'Ăle-d'Arz (Morbihan) et mort le Ă Vannes, Ă©tait un ecclĂ©siastique et Ă©crivain en breton vannetais.
Biographie
NĂ© sur l'Ăle-d'Arz, dans le golfe du Morbihan, Jean-Marie Joubioux est nommĂ© secrĂ©taire de l'Ă©vĂȘchĂ© de Vannes par Mgr de la Motte en aout 1829. Il est ordonnĂ© prĂȘtre le 19 septembre de la mĂȘme annĂ©e. D'abord nommĂ© chanoine honoraire, il devient chanoine titulaire de la cathĂ©drale de Vannes dĂšs le 31 dĂ©cembre 1831. Il va par dĂ©lĂ©gation faire trois fois la visite de l'Ă©vĂȘque au pape et il accompagne l'Ă©vĂȘque en 1851 pour le concile provincial de Rennes. Vicaire gĂ©nĂ©ral en 1856, Mgr Joubioux devient chapelain de sa saintetĂ© du pape Pie IX au dĂ©but de l'annĂ©e 1878. Doyen du chapitre de la cathĂ©drale, il est nommĂ© vicaire gĂ©nĂ©ral honoraire et membre du conseil Ă©piscopal en 1883[1].
Il meurt début mars 1888.
Distinction
- Chevalier de la LĂ©gion d'honneur (30 octobre 1852)[2]
Ćuvres
On lui doit un recueil de poĂšmes (DouĂ© ha mem Bro ("Dieu et mon pays") , en 1844), et d'autres textes en proses ou en vers parus dans Brediah er FĂ©... Il cĂ©lĂšbre dans son Ćuvre la Bretagne catholique et dĂ©fend le souvenir de la Chouannerie.
L'harmonie de ses vers, la jeunesse de ses images et son exquise sensibilitĂ© le classent en tĂȘte des Ă©crivains breton de son Ă©poque. Par moments, un grand souffle patriotique passe dans ses vers, leur donne un relief puissant et une vigueur incontestable. (D'aprĂšs C. Le Mercier d'Erm).
Le premier, il a jeté les bases d'une orthographe cohérente (phonétique) du vannetais, proche déjà de celle de Dihunamb.
Notes et références
- « 08 mars - 08/03/1888 Archives départementales du Morbihan, France », sur Patrimoines & Archives départementales du Morbihan (consulté le )
- « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )