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Jean-Louis Koszul

Jean-Louis Koszul (en français : [kɔsyl]), né le à Strasbourg (France) et mort le à Fontanil-Cornillon près de Grenoble[1], est un mathématicien français.

Jean-Louis Koszul
Jean-Louis Koszul en 1967.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean-Louis André Stanislas Koszul
Nationalité
Formation
Activité
Père
Enfant
Michel Koszul (d)
Parentèle
Julien Koszul (grand-père)
Henri Dutilleux (cousin germain)
André Koszul (père)
Autres informations
A travaillé pour
Institut Fourier (d) (Ă  partir de )
Université Grenoble-Alpes (-)
Université de Strasbourg (d) (-)
Membre de
Directeur de thèse
Distinctions
Ĺ’uvres principales
Complexe de Koszul (d), algèbre de Koszul (d), connexion de Koszul, Koszul cohomology (d), Koszul duality (d)

Membre du groupe Bourbaki, il est surtout connu pour ses travaux en algèbre et en géométrie et pour la découverte du complexe de Koszul (en)[2]. La théorie géométrique de l'information (en) se base en partie sur ses travaux (fonction caractéristique de Koszul-Vinberg).

Biographie

Jean-Louis Koszul est né à Strasbourg en 1921[3], d'André Koszul (1878-1956), universitaire[4], et Marie Fontaine[3]. Il est le cadet d'une fratrie de quatre enfants. Il est cousin du compositeur Henri Dutilleux ; leur grand-père, le compositeur Julien Koszul, était ami de Gabriel Fauré.

Il étudie au lycée Fustel-de-Coulanges à Strasbourg puis à la faculté des sciences de Strasbourg et celle de Paris[3] : il est élève de l'ENS Ulm[5] (promotion 1940)[6]. Son directeur de thèse est Henri Cartan qui adresse une élogieuse allocution à son égard.

Il enseigne à Strasbourg et Grenoble[5] et est nommé maitre de conférences, puis professeur à l’université de Strasbourg, où il reste jusqu’en 1963, puis professeur à l'université de Grenoble en 1963. Il est le rédacteur du sujet de l'épreuve de 6 heures du concours d'entrée à l'ENS Ulm de 1966, devant lequel la totalité des élèves ont rendu copie blanche, révélant une trop grande disparité dans l'enseignement des mathématiques spéciales ; le sujet est surnommé depuis le « problème de Koszul »[7].

Il part en retraite en 1986, mais reste très actif durant encore de nombreuses années au sein de l’Institut Fourier. Il a fait partie du groupe Bourbaki. Il a été président de la Société Mathématiques de France en 1978 et s’est fortement impliqué à cette époque dans la création du CIRM (Centre international de rencontres mathématiques) à Luminy. Il est correspondant de l'Académie française des sciences à partir du [8]. En 1962 il est lauréat du prix Francœur.

Il meurt le , à l'âge de 97 ans[9].

Famille

Jean-Louis Koszul se marie le avec Denise Reyss-Brion (1922-2018). Ils ont trois enfants: Michel, Bertrand et Anne[3].

Ĺ’uvre

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Jean-Louis Koszul » (voir la liste des auteurs).
  1. Lieux de naissance et décès trouvés dans la base MatchId des fichiers de décès en ligne du Ministère de l'Intérieur avec les données INSEE (consultation 4 janvier 2020)
  2. Stephen Halperin, « Le complexe de Koszul en algèbre et topologie », Annales de l'Institut Fourier, vol. 37, no 4,‎ , p. 77-97 (lire en ligne).
  3. (en) John J. O'Connor et Edmund F. Robertson, « Jean-Louis Koszul », sur MacTutor, université de St Andrews.
  4. « Biographies - Koszul », sur irhis.recherche.univ-lille3.fr (consulté le )
  5. « Allocution de Monsieur Henri Cartan », sur archive.numdam.org (consulté le )
  6. « Jean-Louis Koszul dans l'annuaire | a-Ulm », sur www.archicubes.ens.fr (consulté le )
  7. Le sujet de Koszul
  8. (en-GB) « Jean-Louis Koszul | Liste des membres de l'Académie des sciences », sur www.academie-sciences.fr (consulté le )
  9. « Décès de Jean-Louis Koszul », sur smf.emath.fr, .

Voir aussi

Articles connexes

  • RĂ©solution de Koszul-Tate (en)
  • Cohomologie des algèbres de Lie (en)

Liens externes

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