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Jean-Louis Berrar

Jean-Louis Berrar naît à Paris le . En 1921, il est élu à la commission exécutive de la CGTU, dont il devient secrétaire en 1923. Il meurt le . En 1925, il avait été élu membre du Comité central du Parti communiste français (PCF) et l'était demeuré jusqu'en 1929. En 1935, il était devenu maire de Drancy.

Jean-Louis Berrar
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  61 ans)
Drancy[1]
Nationalité
Activité
Autres informations
Parti politique

Biographie

  • 1898 : il adhère au syndicat des tĂ´liers de la Seine.
  • 1906 : il devient secrĂ©taire adjoint de ce syndicat.
  • 1910 : il loge rue Keller, Ă  Paris.
  • 1914 : il est mobilisĂ© au 51e RĂ©giment d'Artillerie.
  • 1915 : il est dĂ©tachĂ© en usine.
  • 1916 : il entre au conseil d'administration du syndicat des ouvriers et ouvrières sur MĂ©taux de la Seine.
  • 1918 : il participe au congrès confĂ©dĂ©ral de la CGT comme dĂ©lĂ©guĂ© de ce syndicat, dont il est devenu secrĂ©taire adjoint.
  • 1919 : il devient secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de son syndicat.
  • 1920 : il est Ă©lu conseiller prud'homme de la 4e catĂ©gorie des mĂ©taux. Il adhère au Parti communiste (PC).
  • 1921 : il participe au congrès confĂ©dĂ©ral de la CGT, Ă  Lille. En dĂ©cembre, il participe au congrès du PC, Ă  Marseille et est Ă©lu membre de la commission exĂ©cutive de la CGTU.
  • 1922 : il est rĂ©Ă©lu Ă  la commission exĂ©cutive de la CGTU, qu'il reprĂ©sente au congrès de l'Internationale syndicale rouge (ISR), Ă  Moscou.
  • 1923 : il participe aux diverses manifestations contre l'occupation de la Ruhr. En novembre, il est Ă©lu secrĂ©taire de la CGTU.
  • 1924 : il siège au ComitĂ© central du Secours ouvrier international (SOI).
  • 1925 : il est rĂ©Ă©lu secrĂ©taire de la CGTU et Ă©lu membre du ComitĂ© central du PCF, au congrès de Clichy. Il est condamnĂ© Ă  six mois de prison et 2 000 F d'amende pour provocation de militaires Ă  la dĂ©sobĂ©issance.
  • 1926 : il assure la direction de la commission centrale syndicale du PCF et, en juin, est rĂ©Ă©lu membre du ComitĂ© central de ce parti.
  • 1927 : il est incarcĂ©rĂ© Ă  la SantĂ©. Il devient vice-prĂ©sident ou prĂ©sident des conseillers prudhommaux ouvriers pour la section des MĂ©taux.
  • 1928 : il Ă©crit, avec Racamond, une lettre au secrĂ©tariat du PCF pour protester contre les articles de l'HumanitĂ© qui tendent Ă  assimiler CGTU et PCF. Il n'est pas rĂ©Ă©lu au ComitĂ© central du PCF. Il rĂ©side, alors, Ă  Drancy
  • 1929 : bien que rĂ©Ă©lu secrĂ©taire de la CGT, il est Ă©cartĂ© de tout poste de responsabilitĂ©s. Le PC tente de le placer en tĂŞte de liste lors d'une Ă©lection Ă  Aulnay-sous- Bois, mais le sous-rayon communiste local proteste. En mai, en revanche, les militants communistes de la 2e circonscription de Noisy-le-Sec soutiennent sa candidature au conseil gĂ©nĂ©ral.
  • 1933 : il profite de la crise de la section socialiste de Drancy, pour renforcer l'influence du PCF
  • 1934 : lors d'Ă©lections municipales partielles, Ă  Drancy, il est Ă©lu sur la liste communiste.
  • 1935 : la liste communiste conquiert cette municipalitĂ© et il en devient le maire.
  • 1936 : au printemps, son Ă©tat de santĂ© prĂ©caire le contraint Ă  une longue absence.
  • 1939 : non mobilisable, il est Ă  l'origine dun « appel aux DrancĂ©ens ». En dĂ©cembre, il est arrĂŞtĂ©.
  • 1940 : le conseil de prĂ©fecture le dĂ©choit de son mandat Ă©lectoral. Quelques semaines plus tĂ´t, il avait adressĂ© au commissaire de police de la circonscription de Pantin une lettre dans laquelle il rĂ©prouvait l'attitude du PCF et de l'Union soviĂ©tique.
  • 1941 : il est signataire de la Lettre ouverte aux ouvriers communistes, lancĂ©e par Gitton.
  • 1942 : il est remis en libertĂ©.

Notes et références

Source

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