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Jean-Jacques Gillot

Jean-Jacques Gillot, né le à La Douze (Dordogne), est un essayiste et historien français du Périgord.

Jean-Jacques Gillot
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Directrice de thèse
Sylvie Guillaume (d)

Biographie

Jean-Jacques Gillot est le fils aîné d'un ancien marin de la France libre à moins de dix-sept ans[1]. Il est maître en droit, diplômé de l'Institut d'études politiques de Bordeaux, docteur en histoire contemporaine et ancien auditeur d'une session régionale de l'Institut des hautes études de la défense nationale[2]. Pendant plus de vingt-cinq ans il a été membre productif de la Société historique et archéologique du Périgord qu'il a quittée au début de 2021.

Cadre puis cadre supérieur de La Poste, ayant notamment exercé les fonctions d'adjoint du directeur en Périgord-Noir (Sarlat) et plusieurs directions d'établissements opérationnels de cette entreprise, ses rencontres ultérieures avec Jacques Lagrange, Stéphane Courtois et Jean-Marc Berlière l'ont encouragé à entamer et à poursuivre des recherches historiques. Après plusieurs ouvrages personnels ou collectifs, il a co-dirigé un collectif de vingt chercheurs avec l'agrégé et docteur en histoire Gilbert Beaubatie.

Il a fait inviter les journalistes Rémy Fière et Richard Seiler ainsi que les historiens Jean-Marc Berlière et Luc Rudolph à la Société historique et archéologique du Périgord. Lui-même a été convié par Les Amis du Blanc (Indre)[3] et à Strasbourg par Marcel Spisser, président de l'association Mémoire Alsace-Moselle en pour évoquer les Alsaciens résistants en Périgord[4].

Il a été le secrétaire de Les Amis de La Douze - Los Amics de La Dosa. En 2014, il est devenu membre fondateur du Comité pour une Histoire scientifique et critique de l'Occupation (HSCO)[5] parrainé par le professeur émérite d'université Jean-Marc Berlière qui a deux fois préfacé ses ouvrages.

En 2007, après un mémoire de sciences politiques, il a soutenu une thèse de doctorat en histoire contemporaine à l'université de Bordeaux, consacrée au Parti communiste français en Périgord de 1917 à 1958[6].

Publications

  • L’Épuration en Dordogne selon Doublemètre (avec Jacques Lagrange, Pilote 24, PĂ©rigueux, 2002). RĂ©Ă©dition augmentĂ©e parue en 2018.
  • Le Partage des milliards de la RĂ©sistance (avec Jacques Lagrange, Pilote 24, PĂ©rigueux, 2004).
  • Les Communistes et le parti communiste français en PĂ©rigord (1917-1958). Essai monographique d'histoire politique et sociale contemporaine, universitĂ© de Bordeaux III, 2007 (huit tomes).
  • Les Communistes en PĂ©rigord, 1917-1958 (version grand public de sa thèse, prĂ©face de StĂ©phane Courtois, directeur de recherches au CNRS, Pilote 24, PĂ©rigueux, 2007).
  • RĂ©sistants du PĂ©rigord. 1.500 notices inĂ©dites et illustrĂ©es (avec Michel Maureau, prĂ©face de GĂ©rard Fayolle, Sud-Ouest, Bordeaux, 2011).
  • Les Mystères du PĂ©rigord (avec Pascal Audoux, de BorĂ©e, Paris, ).
  • Chroniques des annĂ©es de guerre en PĂ©rigord, 1939-1945 (prĂ©face de Jean-Marc Berlière, de BorĂ©e, Paris, 2013).
  • Le PĂ©rigord d'une guerre mondiale Ă  l'autre (co-direction et contribution avec Gilbert Beaubatie), vingt-deux auteurs, prĂ©face de StĂ©phane Courtois, Geste Ă©ditions, ).
  • On l'appelait "Doublemètre". Mercenaire de l'Ă©puration en PĂ©rigord, homme des arts Ă  Paris (prĂ©face de Jean-Marc Berlère, L'ĂŽlot, ).
  • Los Embarbelats. Plus d'un millier de prisonniers de guerre parmi beaucoup d'autres. PĂ©rigord, 1939-1945 (avec la contribution de Francis-AndrĂ© Boddart et de Guy-Francis Lachapelle du Bois, ouvrage illustrĂ© par le peintre Jean-Michel Linfort, prĂ©face du professeur d'universitĂ© Christian Bonnet, Ă©dition Ă  compte d'auteurs, ).
  • Le partage des milliards de la RĂ©sistance. L'attaque du train de Neuvic-sur-l'Isle et autres affaires de la Banque de France du genre (Ă©dition augmentĂ©e de 2004, 85 documents et photos, prĂ©face de Jean-Michel Adenot, prĂ©sident de l'association pour une Histoire Scientifique et Critique de l'Occupation, L'ĂŽlot, 2021)
  • SĂ©rie intitulĂ©e Les OubliĂ©s de l'Histoire consacrĂ©e Ă  l'ensemble des PG 39-45 liĂ©s au PĂ©rigord (illustrĂ©e et commentĂ©e). Premier tome de 3.000 noms (intĂ©gralitĂ© des lettres A et B), avec F.A. Boddart, G.F. Lachapelle du Bois et Martine Pinaud, prĂ©face du gĂ©nĂ©ral de corps d'armĂ©e (2e section) Jean-Loup Chinouilh, couverture de J.M. Linfort, Ă©ditions leslivres del'ilot, novembre 2022.

Notes et références

  1. Bernard, Jean Gillot (1925-2000). Voir Jean-Jacques Gillot, « Les Périgordins des forces navales françaises libres (1940- 1945) », bulletin de la société historique et archéologique du Périgord, t. CXXXVIII, p. 515-556 (ill.), 2011.
  2. https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000364346&categorieLien=id.
  3. « Les amis du blanc », sur les-amis-du-blanc (consulté le ).
  4. Les Dernières Nouvelles d'Alsace, 19 mars 2017, édition Bas-Rhin, « Alsaciens en Périgord ».
  5. « HSCO », sur hsco-asso.fr (consulté le ).
  6. Gillot, Jean-Jacques, « Les communistes et le Parti Communiste Français en Périgord : de "la Révolution d'Octobre" à l'avènement de la Ve République (1917-1958) : essai monographique d'histoire politique et sociale contemporaine » [livre], sur http://www.theses.fr/, Bordeaux 3, (consulté le ).

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