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Jean-Jacques DĂ©mafouth

Jean-Jacques Démafouth Mafoutapa, est un homme politique centrafricain, né le à Bangui.

Jean-Jacques DĂ©mafouth
Fonctions
Ministre de la DĂ©fense
–
Successeur Pierre Angoa
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Bangui
Nationalité centrafricaine, française
Parti politique Nouvelle Alliance pour le Progrès (NAP)
Profession Avocat

Jeunesse

Il est issu d’une famille banda de Sibut, son père est ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale. Étudiant, Jean-Jacques Démafouth, s’engage en politique contre les exactions du régime Bokassa. Il adhère au Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) et doit se réfugier d’abord au Tchad, au Bénin puis en France, il étudie le droit et devient avocat.

Carrière politique

En 1992, il milite en faveur d’Ange-Félix Patassé, candidat du MLPC à la présidentielle. Patassé élu, il obtient le poste de conseiller juridique à la Présidence de la République et directeur du Centre national d’études et de recherches (CNER), puis président du Conseil d’administration de la Société centrafricaine des télécommunications (SOCATEL) de 1993 à 1999. Du à 2001, il est ministre de la Défense des gouvernements Dologuélé 2 à Ziguélé 1.

Ă€ partir du mois d’aoĂ»t 2001, accusĂ© d’être commanditaire d’un coup d’État, parallèle Ă  la tentative du renversement du prĂ©sident PatassĂ© du , il est emprisonnĂ© pendant un an. JugĂ© pour atteinte Ă  la sĂ»retĂ© intĂ©rieure de l'État, la cour criminelle l’acquitte le [1]. En 2008, il est Ă©lu PrĂ©sident d'un mouvement politico-militaire: l’ArmĂ©e populaire pour la restauration de la dĂ©mocratie (APRD)[2]. Il fonde la mĂŞme annĂ©e: la Nouvelle Alliance pour le Progrès (NAP), parti d’opposition au rĂ©gime BozizĂ©. En 2011, il est pour la seconde fois, candidat Ă  l’élection prĂ©sidentielle centrafricaine, il obtient 2,79 % et 31 184 voix .

Soupçonné de préparer un coup d’état, il est emprisonné au cours du premier trimestre 2012, avant d’être relâché[3]. Le , il est nommé coordonnateur national du programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) et de la réforme du secteur de la sécurité[4]. En 2013, il est membre représentant des partis politiques au conseil national de transition (CNT) organe remplaçant l’Assemblée nationale.

Notes et références

  1. IRIN Réseaux d'information régionaux intégrés, 7 octobre 2002
  2. Centrafrique Presse, 8 janvier 2011
  3. Centrafrique Presse, 13 janvier 2012
  4. La Nouvelle Centrafrique, 8 mai 2013
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