Accueil🇫🇷Chercher

Jean-François Soitoux

Jean-François Soitoux, né le à Besançon et mort le à Paris 6e[1], est un sculpteur français.

Jean-François Soitoux
Jean-François Soitoux en 1851. Recueil. Portraits d'artistes, Paris, Bibliothèque nationale de France.
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nationalité
Activité
Ĺ’uvres principales
Michel de Montaigne (d), Denis Papin (d)
Maximilien Louis Bourgeois et Louis Villeminot, Monument funéraire de Jean-François Soitoux (1891), Paris, cimetière du Montparnasse.

Biographie

Natif de Besançon, Jean-François Soitoux vient étudier à Paris où il est élève de David d'Angers et de Jean-Jacques Feuchère à l'École des beaux-arts de Paris. Au Salon de 1850, il expose sa statue de La République, pour laquelle il obtient une médaille. Il en reçoit une seconde au Salon de 1851 avec Le Génie des combats, une statue de Montaigne, et une statue de Denis Papin, les trois destinés à la décoration du nouveau palais du Louvre. Il continue à exposer ses œuvres au Salon de 1852 à 1866.

En 1880, Soitoux reçoit la croix de chevalier de la LĂ©gion d'honneur. Paul Ginisty accompagne le prĂ©fet qui vient la lui remettre Ă  son atelier et rend compte de l'Ă©nergie du sculpteur dans un article du journal Gil Blas : « Actuellement, Soitoux travaille, avec une Ă©nergie de jeune homme, au modèle de concours de la statue de la place du Château-d'Eau. Il veut faire de cette Ĺ“uvre le couronnement de sa longue carrière. Aussi son atelier de la rue de Vaugirard — situĂ© presque en face de la maison qu'habite Victor Tissot — prĂ©sente- t-il en ce moment un curieux spectacle […] »[2].

Auguste Bartholdi fut l'un de ses élèves[3].

Mort à Paris le , Jean-François Soitoux est enterré au cimetière du Montparnasse[4]. Son monument funéraire, inauguré le , est compose d’une pierre tumulaire comportant une colonne avec base et chapiteau sur laquelle est placée une réduction en bronze de sa statue de La République. Au sommet de la stèle, un médaillon exécuté par Maximilien Louis Bourgeois représente Soitoux de profil. Une plaque précise que la partie décorative du monument, élevé par les amis et les élèves de Soitoux, est due au sculpteur Louis Villeminot.

Ĺ’uvres dans les collections publiques

Notes et références

  1. Archives de Paris, acte n°1056 dressé le 22/05/1891, vue 15 / 16
  2. Paul Ginisty, « Jean-François Soitoux », Gil Blas,‎ .
  3. Encyclopaedia Universalis, Dictionnaire des Sculpteurs: Les Dictionnaires d'Universalis, article Bartholdi, .
  4. Henry Jouin, La sculpture dans les cimetières de Paris (le Père-Lachaise, Montmartre, Montparnasse), Mâcon, Protat frères, , 284 p..
  5. Charles Garnier,, Le nouvel Opéra de Paris, Paris, Ducher, 1878-1881.
  6. Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains: contenant toutes les personnes notables de la France et des pays Ă©trangers, Paris, Hachette, .

Annexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.