Jean-François Soitoux
Jean-François Soitoux, né le à Besançon et mort le à Paris 6e[1], est un sculpteur français.
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(Ă 74 ans) 6e arrondissement de Paris |
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Biographie
Natif de Besançon, Jean-François Soitoux vient étudier à Paris où il est élève de David d'Angers et de Jean-Jacques Feuchère à l'École des beaux-arts de Paris. Au Salon de 1850, il expose sa statue de La République, pour laquelle il obtient une médaille. Il en reçoit une seconde au Salon de 1851 avec Le Génie des combats, une statue de Montaigne, et une statue de Denis Papin, les trois destinés à la décoration du nouveau palais du Louvre. Il continue à exposer ses œuvres au Salon de 1852 à 1866.
En 1880, Soitoux reçoit la croix de chevalier de la Légion d'honneur. Paul Ginisty accompagne le préfet qui vient la lui remettre à son atelier et rend compte de l'énergie du sculpteur dans un article du journal Gil Blas : « Actuellement, Soitoux travaille, avec une énergie de jeune homme, au modèle de concours de la statue de la place du Château-d'Eau. Il veut faire de cette œuvre le couronnement de sa longue carrière. Aussi son atelier de la rue de Vaugirard — situé presque en face de la maison qu'habite Victor Tissot — présente- t-il en ce moment un curieux spectacle […] »[2].
Auguste Bartholdi fut l'un de ses élèves[3].
Mort à Paris le , Jean-François Soitoux est enterré au cimetière du Montparnasse[4]. Son monument funéraire, inauguré le , est compose d’une pierre tumulaire comportant une colonne avec base et chapiteau sur laquelle est placée une réduction en bronze de sa statue de La République. Au sommet de la stèle, un médaillon exécuté par Maximilien Louis Bourgeois représente Soitoux de profil. Une plaque précise que la partie décorative du monument, élevé par les amis et les élèves de Soitoux, est due au sculpteur Louis Villeminot.
Ĺ’uvres dans les collections publiques
- Paris :
- opéra Garnier : La Beauté, 1867, statue[5].
- palais du Louvre[6] :
- Le GĂ©nie des combats, statue ;
- Montaigne, statue en pierre ;
- Denis Papin, statue en pierre, Cour Napoléon ;
- La Force génératrice, la Force matérielle, la Force intellectulle, fronton ;
- Erato, bas-relief ;
- Clio, bas-relief.
- quai Malaquais, place Mahmoud-Darwich : La RĂ©publique, 1850, statue en marbre.
- La RĂ©publique (1850), Paris, quai Malaquais.
- La Vigilance (1868), Paris, palais du Louvre, pavillon des États.
Notes et références
- Archives de Paris, acte n°1056 dressé le 22/05/1891, vue 15 / 16
- Paul Ginisty, « Jean-François Soitoux », Gil Blas,‎ .
- Encyclopaedia Universalis, Dictionnaire des Sculpteurs: Les Dictionnaires d'Universalis, article Bartholdi, .
- Henry Jouin, La sculpture dans les cimetières de Paris (le Père-Lachaise, Montmartre, Montparnasse), Mâcon, Protat frères, , 284 p..
- Charles Garnier,, Le nouvel Opéra de Paris, Paris, Ducher, 1878-1881.
- Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains: contenant toutes les personnes notables de la France et des pays Ă©trangers, Paris, Hachette, .
Annexes
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Musée d'Orsay
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (en) MutualArt
- (nl + en) RKDartists