Jean-Didier Baze
Jean-Didier Baze, né le à Agen (Lot-et-Garonne) et mort le à Paris, est un juriste et homme politique français d'orientation libérale.
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(Ă 81 ans) 8e arrondissement de Paris |
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Biographie
Issus d'une famille modeste, il fait cependant des Ă©tudes secondaires Ă Agen et des Ă©tudes de droit Ă Paris, puis s'Ă©tablit comme avocat Ă Agen en 1821.
En 1830, après la révolution de Juillet, il est nommé adjoint au maire et commandant de la garde nationale.
En 1848, il est élu député du Lot-et-Garonne et réélu en 1849. Il est alors questeur de l'Assemblée.
Lors du coup d’État de , il est arrêté et emprisonné un mois (à Mazas[1]) avant d'être exilé en Belgique, à Liège. Il rentre en France en 1859, et s'installe comme avocat à Paris. Battu aux élections législatives de 1863 et 1869, mais il est conseiller général de Lot-et-Garonne de 1864 à 1871.
Il est élu député pour le Lot-et-Garonne en 1871, et redevient questeur.
Il est élu sénateur inamovible en 1875 et siège jusqu'à son décès en 1881.
Références
- Victor Hugo, Histoire d'un crime, t. 1, 1877-1878 (lire sur Wikisource), chap. 3 (« Ce qui s’était passé dans la nuit »), p. 289
Source
- « Jean-Didier Baze », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :