Jean-Claude Viany
Jean-Claude Viany, né à Aix-en-Provence le d'un deuxième lit de Jacques Viany, avocat[1], et mort dans la même ville le . Il a pour demi-frère d'un premier lit Pierre Viany (1632-1700), chapelain de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et prieur de l'église Saint-Jean à La Valette[1]. Jean-Claude Viany est lui prieur de la collégiale Saint-Jean d'Aix-en-Provence. Il est nommé à sa charge par le grand maître Nicolas Cottoner y de Oleza le ; il en prend possession le [2].
| Jean-Claude Viany | |
 Buste de Jean-Claude Viany, sculpteur Thomas Veyrier église Saint-Jean-de-Malte (Aix-en-Provence) | |
| Biographie | |
|---|---|
| Naissance | Ă Aix-en-Provence |
| Décès | à Aix-en-Provence |
| Ordre religieux | Ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem |
| Prieur d'Aix-en-Provence | |
| Chevalier de l'Ordre | |
Ayant une haute estime de sa charge[3], il améliore, transforme et décore l'église prieurale dès 1670 ; la construction d'un palais destiné à son usage et au chapitre de l'ordre des Hospitaliers en 1671[4]. Ces travaux sur l'église durent jusqu'en 1695[5]. Pour financer ces embellissements, il lot les terrains de l'Ordre qui entourent l'église ; Viany veut créer « Ville-Viany ». Souvent en opposition avec ses supérieurs, ceux-ci refusent finalement cette marque d'orgueil par une délibération du chapitre provincial du grand prieuré de Saint-Gilles du [6] et ordonnent de rayer l'appellation de Ville-Viany dans tous les actes où elle serait citée[7].
Viany obtient du pape Innocent XII, le , la nomination à ses côtés de son neveu Jacques-Christophle Viany comme coadjuteur[8].
De plus en plus contesté, il doit finalement démissionner de sa charge en 1720 dès le début de la maîtrise du nouveau grand maître Marc'Antonio Zondadari[8].
Notes et références
- Ambroise Roux-Alphéran (1845), p. 324.
- P.-J. de Haitze, Histoire d'Aix, livre XII, § 28.
- H.J.A. Sire (1994), p. 125
- A. Roux-Alphéran (1845), p. 321
- J. Boyer (1972), p. 200.
- A. Roux-Alphéran (1845), p. 369
- A. Bouyala d'Arnaud (1964), p. 232.
- A. Roux-Alphéran (1845), p. 348.
Bibliographie
- Jean Boyer (1972) L'architecture religieuse de l'époque classique à Aix-en-Provence. Documents inédits, Ophrys, Paris.
- Pierre-Joseph de Haitze, Histoire d'Aix.
- Ambroise Roux-Alphéran (1846) Les rues d'Aix ou recherches historiques sur l'ancienne capitale de Provence, Aubin éditeur, Aix-en-Provence.
- H.J.A. Sire (1994) The Knights of Malta, Yale University Press, New Haven and London.
- André Bouyala d'Arnaud (1964), Évocation du vieil Aix-en-Provence, éd. de Minuit, Paris.