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Ambroise Roux-Alphéran

Ambroise Thomas Roux-Alphéran, né le à Aix-en-Provence où il est mort le , est un historien français et greffier à la cour d'Aix-en-Provence pendant la Restauration[1]. Son œuvre principale, Les Rues d'Aix, publiée en 1846-1848, est considérée comme une référence sur l'histoire d'Aix-en-Provence.

Ambroise Roux-Alphéran
Portrait d'Ambroise Roux-Alphéran (1859).
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nom de naissance
Ambroise Thomas Roux-Alphéran
Surnom
Roux-Alphéran
Nationalité
Formation
Activité
Historien
Père
Jean-Baptiste Roux (d)
Mère
Marie Gabrielle d'Alpheran (d)
Autres informations
Genre artistique

Biographie

Fils de Jean-Baptiste Roux, avocat au parlement, secrétaire et greffier de la viguerie, et de Gabrielle d'Alphéran, il fait ses études au collège Bourbon puis à la faculté de droit d'Aix. Époux en 1801 de Marie Anne Antoinette Renoux, il entreprend la carrière d'avocat malgré une forte timidité qui l'entrave dans l'exercice de sa profession[2]. Il décide donc de rentrer dans l'administration et devient secrétaire en chef de la mairie d'Aix en 1807, poste qu'il conserve jusqu'en 1815[2], date du retour de Louis XVIII. Grâce au soutien de député, il est nommé greffier en chef de la cour royale d'Aix jusqu'en 1830[2]. Du [3] à 1830, il exerce la fonction de membre de l'Académie des sciences, agriculture, arts et belles-lettres d'Aix et, de 1821 à 1830, celle de conseiller municipal. Il démissionne de tous les postes qu'il occupe en 1830 pour mieux se consacrer à sa passion : l'histoire[2].

En 1840, il reprend ses fonctions à l'Académie[2], est nommé greffier en chef de la cour royale d'Aix et entre, l'année suivante, à la Commission d'archéologie. Lorsque Louis-Philippe prend le pouvoir, il démissionne et s'adonne à l'étude et l'écriture de l'histoire d'Aix-en-Provence[1].

Par ordonnance royal du , Ambroise Roux, fut autorisé à joindre à son nom, celui de sa mère, pour devenir Roux-Alphéran.

Il meurt le , à l'âge de 82 ans, sans avoir obtenu aucune distinction pour son œuvre. Ce n'est qu'après sa mort qu'une rue du quartier Mazarin, la rue Longue-Saint-Jean, reçoit le nom de rue Roux-Alphéran[2], qu'elle porte toujours. Roux-Alphéran avait occupé, durant une partie de sa vie, une maison au n°9.

Œuvres et thèmes

Les historiens lui attribuent un gros manuscrit anonyme rédigé pendant les années sanglantes de la Terreur Blanche à Aix en Provence (1795-1798). Titré Journal historique de tout ce qui s'est passé de remarquable dans Aix, depuis le dimanche jusqu'au dimanche , pour servir à rédiger des mémoires[4], ce manuscrit raconte d'un point de vue royaliste les années mouvementées du Directoire à Aix[5].

En 1846-1848, il publie Les Rues d'Aix. Ses nombreuses œuvres sont conservées à la bibliothèque Méjanes, à Aix[1].
En 2013, Aix sous la Terreur vient d'être édité en deux tomes par les éditions Desbaumes, d'après les archives de la bibliothèque Méjanes d'Aix-en-Provence.

Annexes

Notes et références

  1. Musées Arbaud et les personnages illustres de l'académie d'Aix-en-Provence - Provence Museums France
  2. Bouches-du-Rhône (Les), vol. XI : Biographies, Paul Masson, Henri Barré, p. 481.
  3. Séance publique annuelle de l'Académie des sciences, agriculture, arts et belles-lettres d'Aix (1849), p. 84.
  4. « e-corpus.org/fre/notices/88282… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  5. Aix sous la Terreur, Ambroise Roux-Alpheran, préface de Guillaume Delteil, ed. Desbaumes, 2013 (récente édition de ce manuscrit jusque-là inédit), (ISBN 978-2-918711-07-0).

Article connexe

Liens externes

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