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Jean-Baptiste Laumond

Jean-Baptiste Laumond, né le à Albignac[1] et mort le à Aubazine, est un homme politique français qui fut viguier d'Andorre.

Jean-Baptiste Laumond
Illustration.
Jean-Baptiste Laumond.
Fonctions
Député français
–
(8 ans, 1 mois et 2 jours)
Élection 29 avril 1928
RĂ©Ă©lection 8 mai 1932
Circonscription 1re de Brive-la-Gaillarde
Groupe politique RRRS
Prédécesseur Charles de Lasteyrie
Successeur Jean Roumajon
conseiller général de la Corrèze
–
(31 ans)
Circonscription Canton de Beynat
Prédécesseur Fernand Brugeilles
Successeur Pierre Leyx
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Albignac
Date de décès
Lieu de décès Aubazine
Nationalité Drapeau de la France française
Parti politique Gauche
Père Jean-Baptiste Laumond
Mère Marie Valade
Conjoint Marie de Sarrazin
Enfants 2 filles
Profession homme politique, notaire
Distinctions Ordre national de la Légion d'honneur Officier de l'Ordre de la légion d'honneur

Biographie

Après des études de droit, il acquiert en 1890 l'étude de maître Pierre Brugeilles, notaire à Aubazine.

Élu maire d'Aubazine le , il le demeure jusqu'à la Libération en août 1944. Le , il est en outre élu conseiller général du canton de Beynat.

Candidat radical-socialiste dans la circonscription de Brive-Sud aux élections législatives du , il est élu au second tour, le 29 avril, devant Joseph Escande.

Il s'inscrit au groupe radical-socialiste et est Ă©lu Ă  la commission du Travail.

En 1932, il est à nouveau candidat radical-socialiste dans la circonscription de Brive-Sud aux élections législatives du ou il devance Jean Roumajon candidat de la SFIO. Ce dernier se retire et Jean-Baptiste Laumond est élu au second tour, le 8 mai, avec 64,49 % des voix, devant le candidat de l'alliance démocratique (29,74 %) et celui du Parti Communiste (2,46 %)[2].

Toujours inscrit au groupe radical-socialiste, il est de nouveau élu à la commission du Travail, mais également à la commission de l'administration générale, départementale et communale, à la commission de la législation civile et criminelle et à la commission d'enquête sur l'affaire Stavisky.

Il s'intéresse tout particulièrement aux questions de la Guerre et du travail du monde paysan, intervient également sur le projet tendant à modifier la loi du sur les assurances sociales, qui marque le début de la Sécurité sociale actuelle.

Il est l'auteur d'une proposition de loi tendant Ă  rendre plus rigoureux l'examen de notaire, en modifiant la loi du 25 ventĂ´se de l'an XI instituant cet examen.

Âgé de 71 ans, il décide de ne pas renouveler son mandat de député lors des élections de 1936 et laisse sa place à Henri Chapelle, radical-socialiste « local », maire de Brive. Ce dernier arrivant en seconde position lors du premier tour le 26 avril, il se retire, permettant à Jean Roumajon candidat de la SFIO, qui s'était retiré 4 ans auparavant d'être élu devant le candidat radical-socialiste « national »[3].

En 1937, Jean-Baptiste Laumond est nommé par le président de la République Albert Lebrun, viguier d'Andorre, fonction dont il est démis en 1940 par le gouvernement du maréchal Pétain.

Pendant l'Occupation, il reste maire d'Aubazine et conseiller général du canton de Beynat, mais il est démis du conseil départemental en raison de son antipathie au Régime de Vichy.

Il est officier de la LĂ©gion d'honneur.

Sources

  • « Jean-Baptiste Laumond », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960

Notes, sources et références

Lien externe

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