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Jean-Baptiste Durival

Jean-Baptiste Durival, né le à Saint-Aubin-sur-Aire et mort le à Heillecourt, est un homme politique et écrivain lorrain puis française.

Jean-Baptiste Durival
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  84 ans)
Heillecourt
Nationalité
Activités
Fratrie
Conjoint
Louise-Elisabeth Dufresne (d)

Biographie

Louise Elisabeth Dufresne-Durival

Frère cadet de Nicolas Luton Durival, Jean-Baptiste fut, après son frère, secrétaire des conseils d’État et des finances de Stanislas, duc de Lorraine. En 1761, il est aussi premier secrétaire de l'intendance de Lorraine, et commissaire des guerres pour la Lorraine. En 1766, il devient premier secrétaire des Affaires étrangères, sous le ministère du duc de Choiseul.

Le , il épouse Louise Elisabeth Dufresne (ou du Fresne), fille d'un maître d'hôtel et lieutenant des chasses et plaisirs de Stanislas Leszczynski, qui a été élevée avec la fille de Chaumont de la Galaizière, chancelier de Lorraine.

En 1777, il est envoyé aux Provinces-Unies en qualité de ministre de France.

Il a fourni une quinzaine d'articles à l’Encyclopédie, sous le nom de Durival le Jeune (pour le distinguer de son frère Nicolas), dans le domaine de l’art militaire[1] - non sans une pointe critique.

« La France est le pays du monde qui possede les plus beaux reglemens & les plus sages, sur toutes les parties d’administration ; ils annoncent le zele, l’équité, & les lumieres des ministres & magistrats qui les ont conçus & rédigés ; tous les cas y sont prévus, toutes les difficultés résolues : il ne leur manque que l’exécution. »

— « Fauteuil, (droit de), Police mil. », Enc., vol. VI (1756), p. 439b

Il laisse en outre quelques opuscules inédits. Il était membre de l’Académie de Stanislas à Nancy.

Publications

Il est l’auteur de plusieurs ouvrages militaires et historiques.

  • De la levĂ©e et du licenciement des troupes, 1757, in-12.
  • DĂ©tails militaires, 1758, in-12.
  • Essai sur l’infanterie française, 1760, in-12.
  • Discours prononcĂ© dans l'AcadĂ©mie royale des sciences et belles lettres de Nancy le lundi , 1760, in-12.
  • Le Point d’honneur.
  • Histoire du règne de Philippe II, roi d'Espagne, traduite avec Mirabeau de l’anglais de Watson, Amsterdam, 1777, 4 vol. in-12[2].

Notes et références

  1. Voir par exemple l'article « Fauteuil, (droit de), Police mil. », Enc., vol. VI (1756), p. 439a–b, qui permet de retrouver l'ensemble de ses autres attributions.
  2. Victor Melchior Jacques, « Cérutti et le salon de la duchesse de Brancas à Fléville (1778-1784) », Annales de l'Est, 1888, p. 334. Numérisé sur gallica.

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’articleJoseph-François Michaud, Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle, Paris, C. Desplaces, t. 12, 1855, p. 110.
  • Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’articleJustin Favier, « Notice sur Nicolas Durival », MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© d'archĂ©ologie lorraine,‎ , p. 34-35 (lire en ligne)
  • Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article Victor Melchior Jacques, « CĂ©rutti et le salon de la duchesse de Brancas Ă  FlĂ©ville (1778-1784) », Annales de l'Est,1888, p. 324-374. NumĂ©risĂ© sur gallica.

Liens externes

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