Jean-Baptiste Coye
Jean-Baptiste Coye (Joan Baptista Còia selon la graphie classique ; Mouriès, le - le ) est un écrivain provençal de langue occitane.
Joan Batista Còia
Naissance |
Mouriès (Provence, Royaume de France) |
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Décès |
Langue d’écriture | occitan (provençal, rhodanien), français |
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Ĺ’uvres principales
Lo Nòvi parat, Lo Delire
Il est mentionné dans l'anthologie provençale d'Achard Lou Bouquet prouvençau (lo Boquet provençau en norme classique) de 1829 parmi les principaux auteurs provençaux du XVIIIe siècle.
Coye composa, entre autres, une comédie de 1743 qui porte le titre de Lou Novy para (Lo Nòvi parat, qui reçut, selon le critique occitan Robert Lafont un "long succès"[1]) et d'un poème : Lo Délire.
Vie
L'éditions de 1829 ainsi que la préface de Frédéric Billot pour l'édition de 1854 indiquent que Coye était le fils de Pierre Coye, menager (propriétaire terrien provençal) et de Catherine Bonnet. Il aurait vécu la plus grande partie de sa vie à Arles ; Billot relèves les vers de l'auteur : "Digou-yé qu'à douge ans, lou grand jour de Saint Charles, / Fuguère hurousament transplanta dedins Arles"[2] ; il indique également que "Nascu dins un hameou deis counfins de Françou, / Jamaï lou preceptour n'a coundui moun enfançou. / Admiran lou francés, ignouran lou latin, / Sabe que ce qu'insegnou un simple egnourantin..."[3]. Côté aurait eu des problèmes de santé vers 1770 et serait retourné dans sa ville natale et dans sa maison paternelle peu avant d'y mourir. Billot indique que cette maison située à Mouriès sur la place du marché était au moment où il s'interessa à Coye, occupée par une certaine Henriette-Euphrosie Bonnet, veuve Mistral qui lui transmis des manuscrits et lui fit visiter la chambre de l'auteur.
Éditions
Notes et références
- Nouvelle Histoire, (445)
- "Je lui dis [au lecteur] qu'à douze ans, le grand jour de Saint Charles,/ Je fus heureusement transplanté en Arles"
- "Né dans un hameau des confins de France, / Jamais le precepteur n'a conduit mon enfance. / Admirant le français, ignorant le latin, / Je ne sais que ce qu'enseigne un simple ignorant"
Voir aussi
Bibliographie
- Christian Anatole, Robert Lafont, Nouvelle histoire de la littérature occitane, Paris, PUF, 1970.
- « Le Dernier roi d'Arles, épisode des grandes chroniques arlésiennes, comprenant les légendes du lion, du cheval et de la Tarasque, précédé d'un essai historique sur la ville d'Arles, par Amédée Pichot ; 1848 » Paris et la province : Jean-Baptiste Coye.