Jean-Aimé de Lévézou de Vézins
Jean-Aimé de Levezou de Vesins, ou Jean-Aimé de Levezou de Vezins[1], né à Millau le , mort à Agen le , est un prélat français, évêque d'Agen au XIXe siècle.
Evêque d'Agen | |
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à partir du |
Naissance | |
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Décès |
(à 73 ans) Agen |
Nationalité | |
Activité |
Prêtre catholique (à partir du ) |
Parentèle |
Bernard de Vesins (petit-fils) |
Consécrateurs |
Ferdinand-François-Auguste Donnet, Jean-François de Saunhac-Belcastel, François-Adélaïde-Adolphe Lannéluc (d) |
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Distinctions |
Biographie
Jean-Aimé de Levezou de Vesins est né à Millau le , d'Antoine-Alexis de Levezou (1745-1810), vicomte de Vesins, et de Joséphine de Mostuéjouls (1766-1843). Il est né en résidence surveillée (la prison est une légende) dans l'hôtel de famille (aujourd'hui communauté de communes) situé en face de la mairie de l'époque et où avaient été assignés ses parents, dénoncés pour avoir caché des prêtres.
Il s'est marié le avec Marie Louise Julie de Faramond de Lafajole (1797-1826) dont il a eu cinq enfants, mineurs au moment du décès de sa femme.
Il a été conseiller de préfecture à Montauban, puis sous-préfet de Millau en 1829.
Lors de l'accès au trône de Louis-Philippe, il a décidé de devenir prêtre, fut ordonné en 1836 et devint vicaire général de Bordeaux en 1838.
Il a été nommé évêque d'Agen par une ordonnance royale le , après la démission de Mgr Jacoupy. Il est préconisé le suivant. Il a reçu la consécration épiscopale à Bordeaux le . Il va consacrer son épiscopat à restaurer les monuments religieux et à faire construire de nouvelles églises, à Castelmoron, à Meilhan, à Couthures, à Buzet, à Sauveterre, l'église de pèlerinage de Notre-Dame de Bon-Encontre qu'il place sous l'invocation de l'Immaculée conception et y fit venir les Maristes de Lyon. Il a rétabli les conférences ecclésiastiques. Il a établi une nouvelle organisation de son diocèse avec la création de deux archidiaconés, le premier avec Agen et Villeneuve, le second avec Marmande et Nérac, et dans chaque canton est placé un archiprêtré.
Le est consacrée l'église de Castelmoron construite sur les plans de l'architecte Leboucher.
Il a assisté à plusieurs conciles provinciaux, en 1850 à Bordeaux, en 1853 à La Rochelle, en 1856 à Périgueux.
Il est fait chevalier de la légion d'honneur en 1852, puis officier en 1864.
Il est mort à Agen le .
Distinctions
- Officier de la Légion d'honneur (12 aout 1864)[2]
Armes et devise
Écartelé : au 1er et 4e d'azur au lion couronné d'or, armé et lampassé de gueules; au 2e et 3e de gueules à trois clefs d'argent, en pal[3].
Gratia Dei sum id quod sum
Références
- Nota : On trouve dans les documents disponibles plusieurs graphies du nom : Levezou, Lévezou, Lévézou - Vesins ou Vezins - comme on peut le voir par exemple sur le fichier data de la bnf qui donne plusieurs graphies du nom de cet évêque (data.bnf).
- « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
- Comte de Saint Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, 1906, H. Daragon, 415p., p.44. Consultable sur Gallica.
Sources
- Le Clergé de France, Tome II
- Abbé Joseph Barrère, Histoire religieuse & monumentale de diocèse d'Agen depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, volume 2, p. 426-434, chez Achille Chérou, Agen, 1856 ( lire en ligne )
Voir aussi
Bibliographie
- Cardinal Ferdinand Donnet, Éloge funèbre de Mgr Aimé de Levezou de Vesins, évêque d'Agen : prononcé le jour de ses obsèques, dans l'église cathédrale de Saint-Caprais, le , E. Repos libraire, Paris, 1867 ( lire en ligne )
- Jean Fonda, Un sous-prefet évêque d'Agen, Jean-Aime de Levezou de Vezins (1841-1867), Société des Sciences Lettres et Arts d'Agen, 1970
- J. R. Marboutin, La commission diocésaine des monuments religieux, p. 5-35, 514-543, Revue de l'Agenais, 1907, tome 34 (lire en ligne)