Jean-Étienne Rey
Jean-Étienne Rey, né le à Toulouse et mort le à Nanterre, est un compositeur français.
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Décès |
(Ă 90 ans) Nanterre |
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Conjoints |
Agnès Rey-Balla Rita Rey (d) |
Parentèle |
Georges Thiébaud (neveu) Henri de Weindel (d) (gendre) |
Maîtres | |
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Distinctions |
Biographie
Jean-Étienne Rey naît au no 26 de la rue du faubourg Arnaud-Bernard, au domicile de ses parents, Jean-Antoine Rey, relieur, et Marie Lafaigne, charcutière[1].
Après avoir commencé ses études musicales au Conservatoire de Toulouse, où il est lauréat de tous les prix de solfège, de piano et d'harmonie, Étienne Rey entre au Conservatoire de Paris. Il y devient l'élève de Carafa[2] pour la composition et celui de Révial pour le chant[3], obtenant dans cette dernière discipline un troisième accessit en 1854[4].
C'est au Conservatoire qu'Étienne Rey rencontre un autre toulousaine, Agnès-Catherine-Aménaïde Balla (1836-1889), tante maternelle du journaliste Georges Thiébaud. Après leur mariage, en 1855, elle sera connue en tant qu'artiste lyrique sous le nom de « Mme Rey-Balla ». Leur fils, Paul-Charles-Marie Rey, sera également artiste lyrique[5]. Leur fille, Jeanne-Agnès (1870-1936) épousera le journaliste Henri de Weindel[6].
Comprenant des opéras, des oratorios, plusieurs symphonies, des cantates, des sonates, de nombreux morceaux de musique de chambre ainsi qu'une adaptation musicale des fables de Florian, les œuvres de Rey sont jouées à Toulouse, Bordeaux, Marseille, Le Caire (1875), Naples, Buenos Aires, Rouen, Paris[4], Lisbonne et Madrid. Nommé officier d'Académie en 1898[4], il est également chevalier de l'ordre du Christ du Portugal (avant 1897)[2].
Veuf en 1889, il se remarie deux ans plus tard avec une artiste peintre, Rita-Pauline Perret (1842-19..), veuve Ruffin[7]. Rita Ruffin, qui donne des cours de dessin aux côtés d'Édouard Sain depuis 1880[8], sera désormais connue en tant que « Mme Rita-Rey ».
En 1901, Étienne Rey est nommé directeur de l'orphéon de Nanterre[9].
Mort à son domicile de Nanterre le , ses obsèques ont lieu le surlendemain en l'église Saint-Maurice[6].
Distinctions
Quelques Ĺ“uvres
Références
- Archives de Toulouse, état civil, registre des naissances de 1832, acte no 1218 du 4 août (vue 157).
- Jules Martin, p. 469.
- Le Figaro, 4 octobre 1900, p. 5.
- Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation : documents historiques et administratifs, Paris, 1900, p. 839.
- Archives des Hauts-de-Seine, état civil de Nanterre, registre des décès de 1889, acte no 336 du 20 juin (vue 55 sur 112).
- Journal des débats, 11 janvier 1923, p. 5.
- Archives des Hauts-de-Seine, Ă©tat civil de Nanterre, registre des mariages de 1891, acte no 24 du 2 juin (vue 15 sur 35).
- Le Tintamarre, 26 septembre 1880, p. 6.
- Le Rappel, 5 février 1901, p. 3.
Voir aussi
Bibliographie
- François-Joseph Fétis et Arthur Pougin, Biographie universelle des musiciens : supplément et complément, t. II, Paris, Firmin-Didot, 1881, p. 406-407.
- Jules Martin, Nos auteurs et compositeurs dramatiques, Paris, Flammarion, 1897, p. 469.