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Jan Wyżykowski

Jan Wyżykowski (né le à Haczów et mort le à Varsovie) est un géologue polonais, un ingénieur des mines de formation et un spécialiste dans le domaine de la géologie des gisements de cuivre.

Jan Wyżykowski
Le monument de Jan Wyżykowski à Lubin
Biographie
Naissance

Haczów (en)
Décès
(à 57 ans)
Varsovie
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Membre de
Polskie Towarzystwo Geologiczne (d)
Distinctions
Liste détaillée
Médaille du 30e anniversaire de la Pologne populaire (en)
Officier de l'ordre Polonia Restituta
Médaille du 1000e anniversaire de l'État polonais (d)
Ordre de la Bannière du Travail, 1re classe

Après avoir suivi un enseignement primaire dans sa ville natale, il a commencé les études secondaires à Rozwadów. Ensuite, il a changé d’école et il a passé son baccalauréat au lycée Jan III Sobieski à Cracovie en 1936.

Il fréquentait brièvement le Séminaire, ensuite il recevait une formation de chanteur d’opéra chez le professeur Bronisław Romaniszyn. Quand la maladie de la gorge l’a empêché de continuer son éducation, il a poursuivi les études philosophiques à l’Université Jagellon jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale. Pendant l’occupation, il a travaillé dans la compagnie d’assurance sociale à Cracovie.

La plaque commémorative de l’ingénieur Jan Wyżykowski sur le mur de la maison de la rue Chmielna 32, où il a habité entre les années 1959 et 1974.

Après la guerre, il étudiait à l’AGH Université des Sciences et Technologies à Cracovie. En même temps, en 1948, il a commencé à travailler à Bytomskie Zjednoczenie Przemysłu Węglowego (fr. L’union de l’industrie charbonnière de Bytom). Au début, il a travaillé comme assistant et ensuite comme gestionnaire de la circulation dans les mines de charbon de Łagiewniki et de Radzionków. Là, il faisait des recherches sur la technologie et la préparation du charbon. En 1950, il a obtenu son diplôme de master en sciences techniques et d’ingénieur des mines avec une thèse Rozpatrzenie problemu celowości budowy centralnej płuczki dla węgla z kopalń „Radzionków”, „Andaluzja” i „Julian” ze względu na wielkość wychodni koncentratu i na ilość węgla.

Au début du 1951, il a été envoyé au travail à l’Institut national de géologie, au département des minerais. Là, il s’occupait de la recherche des gisements de cuivre en Basse-Silésie. Dans les années 1951-1954, il faisait des recherches dans le Bassin intra-sudétique, dans la région de Kamienna Góra et d’Okrzeszyn, ensuite sur le territoire de Głuszyca à Słupiec. Il a détecté la concentration de cuivre dans les schistes du Rotliegend. Les essais O występowaniu miedzi w niecce śródsudeckiej oraz wstępnych pracach poszukiwawczych za rudami miedzi w rejonie Nowej Rudy prowadzonych przez Zakład Złóż Kruszców Instytutu Geologicznego w latach 1953-1954 et Zagadnienie występowania miedzi w utworach niecki śródsudeckiej constituent un résumé de ses études. En 1954, le Conseil scientifique de l’Institut national de géologie lui a décerné le titre du professeur assistant.

Dans les années 1951-1952, il a participé à l’organisation du processus de l’assèchement de la mine Konrad près de la ville Złotoryja sous la direction du professeur Roman Krajewski.

Plus tard, il s’occupait de la recherche des gisements de cuivre au territoire du monoclinal présudétique. Les premiers forages, faits sur la base d’études sismiques d’une faible qualité, n’ont pas été couronnés de succès. Le 23 mars 1957, en faisant le forage au village Sieroszowice, il a découvert le cuivre utile à l’industrie dans une couche inférieure du Zechstein, à 656 mètres de profondeur. Quelques mois plus tard, le 8 août 1957, il a fait la même découverte au cours du forage près de Lubin. En 1959, il a documenté le gisement du cuivre de Lubin-Sieroszowice, le plus grand en Europe et l’un des plus grands dans le monde.

Au cours des années suivantes, il continuait les travaux dans le territoire du monoclinal présudétique. En 1964, il a élaboré un projet de la recherche des gisements de cuivre (pol. Generalny projekt poszukiwań złóż miedzi). En le réalisant, en 1971 il a estimé des ressources du cuivre au nord du gisement de Lubin-Sieroszowice, à 1200-1500 mètres de profondeur.

En 1965, il a obtenu un doctorat en sciences naturelles avec la thèse Zagadnienie miedzionośności cechsztynu na tle budowy geologicznej strefy przedsudeckiej et il a pris un poste de chercheur à l’Institut National de Géologie. En 1973, il a occupé un poste de maître de conférences à cet institut.

En 1974, il a élaboré un projet avec son équipe : Projekt poszukiwań cechsztyńskich rud miedzi na obszarze zachodniej części monokliny przedsudeckiej, perykliny Żar i niecki północno-sudeckiej. Les travaux ont été interrompus par sa mort inattendue.

Environ 30 publications et 20 travaux d’archive constituent son œuvre scientifique.

Il a reçu plusieurs décorations, entre autres l’Ordre Polonia Restituta en 1959 ou l’Ordre de la Bannière du Travail de la première classe en 1970. En plus, il a été décoré de la médaille du 30e anniversaire de la Pologne populaire (pol. Medal 30-lecia Polski Ludowej), de la Médaille de mérite pour la défense du pays (pol. Medal „Za zasługi dla obronności kraju”), de la Médaille du millénaire de l’Etat polonais (pol. Odznaka Tysiąclecia Państwa Polskiego), de la médaille minière, de l’insigne de la Personne de mérite de syndicat des mineurs (pol. Odznaka Zasłużonego Działacza Związku Zawodowego Górników), de l’insigne d’or de l’Association des ingénieurs et des techniciens miniers (pol. złota odznaka Stowarzyszenia Inżynierów i Techników Górnictwa), de l’insigne de la personne mérité pour la Basse-Silésie (pol. odznaka Zasłużony dla Dolnego Śląska), de l’insigne du Travailleur Mérité Socialiste (pol. odznaka Zasłużony Pracownik Socjalistycznej Pracy) et de l’insigne de Mérite de l’Institut National de Géologie (pol. odznaka Zasłużony dla Instytutu Geologicznego). On lui a aussi décerné l’Ordre solide (pol. Order Bryły) de l’hebdomadaire Życie i Nowoczesność, une récompense symbolique, accordé pour le talent et le caractère. Le 27 septembre 1972, il est devenu Citoyen d’honneur de la ville de Lubin.

En 1966, avec son équipe, il a reçu Le Prix d’État dans la géologie, l’industrie minière et l’industrie énergétique pour la participation dans la découverte du gisement de cuivre Libin-Sieroszowice et pour l’établissement de la première documentation concernant ce gisement, et en 1970, son équipe a gagné le prix du président du Comité de science et de technique pour l’élaboration de la nouvelle méthode de recherche des gisements du zinc et du plomb.

Il est enterré au cimetière militaire de Powązki à Varsovie (le tombeau A35-4-4)[1].

Commémoration

Les écoles à Haczów, ville natale de Jan Wyżykowski, portent son nom, aussi que les écoles à Krotoszyce, à Głogów, à Polkowice, à Lubin et le puits de mine Polkowice-Sieroszowice, situé près de l’endroit où les premiers gisements du cuivre dans la région ont été découverts. Le monument de Jan Wyżykowski est situé à Lubin et l’exposition lui consacrée se trouve au musée régional à Brzozów[2].

L’Université Jan Wyżykowski (pol. Uczelnia Jana Wyżykowskiego) avec le siège à Polkowice est issu de la fusion de l’École professionnelle du bassin de cuivre à Lubin (pol. Uczelnia Zawodowa Zagłębia Miedziowego w Lubinie) et de l’École supérieure de l’entrepreneuriat et de la technique à Polkowice (pol. Dolnośląska Wyższa Szkoła Przedsiębiorczości i Techniki w Polkowicach).

Choix de publications

  • 1958, Poszukiwanie rud miedzi na obszarze strefy przedsudeckiej. Przegląd Geologiczny, 1, Varsovie.
  • 1961, Północno-zachodni zasięg krystalinikum przedsudeckiego i możliwości poszukiwań cechsztyńskich rud miedzi w tym rejonie. Prz. Geol. 4, Varsovie.
  • 1963, Najnowsze wyniki badań geologicznych w rejonie Kożuchowa. Prz. Geol. 4, Varsovie.
  • 1964, Utwory czerwonego spągowca na Przedgórzu Sudetów. Prz. Geol. 7/8, Varsovie.
  • 1964, Zagadnienie miedzionośności cechsztynu na tle budowy geologicznej strefy przedsudeckiej. Prace Instytutu Geologicznego.
  • 1967, Kierunki poszukiwań złóż rud miedzi. Prz. Geol. 10, Varsovie.
  • 1971, Cechsztyńska formacja miedzionośna w Polsce. Prz. Geol. 3, Varsovie.

Références

  1. « Wyszukiwarka cmentarna - Warszawskie cmentarze »
  2. Adamski, Jerzy F. (1957- )., Brzozów : Muzeum Regionalne PTTK : przewodnik, Wydawnictwo PTTK "Kraj", (ISBN 8370050905, OCLC 1150339052, lire en ligne)

Bibliographie

  • Edward Ciuk, 1976, Jan Wyżykowski 1917-1974, Rocznik Polskiego Towarzystwa Geologicznego, vol. XLVI, z. 4, str. 573-577, Kraków.
  • Andrzej Rydzewski, 1996., Odkrycie złoża Lubin-Sieroszowice – wspomnienia o współpracy z Janem Wyżykowskim. Wiadomości Państwowego Instytutu Geologicznego, nr 11, listopad 1996
  • Rydzewski A., 2002. Jan Wyżykowski. Wiadomości Państwowego Instytutu Geologicznego, nr 3.
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