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Jan Baptist van Grevelynghe

Jan Baptiste van Grevelynghe dit Tisje-Tasje (1767-1842), est un personnage semi-lĂ©gendaire dont la ville française d'Hazebrouck, dans le Nord, a fait un de ses gĂ©ants. RĂ©alisĂ© par Maurice Deschodt en 1947, il symbolise l'esprit populaire flamand. D'une hauteur de 4,26 m et d'un poids de 80 kg, ce gĂ©ant est portĂ© par 2 hommes.

Tisje-Tasje et sa seconde Ă©pouse Toria

Biographie

Salle Tisje Tasje Ă  Buysscheure

Tisje-Tasje est né à Buysscheure le , à l'Oost Houck, près du Boeren Weg. Sa mère décède deux jours plus tard. Il quitte son village natal vers l'âge de 12 ans. Il est accueilli par une tante ou sa grand-mère, qui habite entre le Schoubrouck et le Verloren Hoekje (le Coin Perdu). Il travaille au couvent des Guillemites à Noordpeene comme domestique. il y reçoit une excellente formation (lecture, écriture notamment). Il occupe ensuite le poste de sommelier et vers 18 ans il est renvoyé. Il exerce quelque temps le métier d'aide-maçon chez un maître maçon du village. Il se marie le , à l'âge de 19 ans, avec Marie Compagnon, née à Noordpeene le . Elle a 21 ans. Ils achètent une petite boutique dans la basse-ville. De leur union naissent 8 enfants de 1788 à 1804. Marie, son épouse, décède deux semaines après la naissance de leur dernier enfant à l'âge de 38 ans.

Il est chargé de rédiger le cahier de doléances au moment de la Révolution française[1].

Jean-Baptiste se remarie deux ans plus tard avec Reine-FĂ©licitĂ©e Schoonaert, dite Toria, âgĂ©e de 38 ans. Deux enfants naissent de cette union. La petite boutique est prospère. On vient mĂŞme de Saint-Omer lui acheter sa marchandise. On le voit dans les kermesses, les neuvaines, les pèlerinages de Clairmarais ou Dunkerque. Tous les dimanches matin, il va au marchĂ© de Dunkerque. Il attire les clients en racontant de bonnes blagues flamandes et vend des tasses en faĂŻence de Saint-Omer et des pipes en terre. Son nom vient de Baptiste « Tisje Â» et « Tasje Â» pour tasse.

En 1826, il Ă©crit une pièce de théâtre en flamand « Toneel-Stuck Â», contant la perte de NapolĂ©on Ier et le rĂ©tablissement du bon et noble roi Louis XVIII. JouĂ©e Ă  Buysscheure, elle remporte un vif succès. Un siècle et demi après l'annexion Ă  la France, on Ă©crivait encore un flamand fort convenable dans le Westhoek. Il dĂ©cède dans sa maison, Ă  la basse-ville de Noordpeene, le et est enterrĂ© dans le cimetière de Noordpeene.

Ses nombreuses histoires sont relatées dans les Tisje Tasje's Almanak en français et en flamand.

Notes et références

  1. « Noordpeene - YSER HOUCK - Pour le patrimoine flamand », sur www.yserhouck.org (consulté le )
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