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James Walker (graveur)

James Walker, né au milieu du XVIIIe siècle et mort dans le premier quart du XIXe, est un graveur britannique en manière noire.

James Walker
Biographie
Naissance
1748 ou vers 1758/1760
Londres ?
Décès
Vers 1808 ou entre 1822 et 1825
Londres ?
Activités
Parentèle
John Augustus Atkinson (en)
Autres informations
Membre de
Maître

Biographie

D'après le Bénézit, James Walker naît en 1748 à Londres[1]. D'après l' Oxford Dictionary of National Biography, il naît vers 1758/1760[2].

Fils (selon Redgrave) d'un capitaine dans le service marchand, il est apprenti chez le graveur londonien Valentine Green le [2]. Il quitte Valentine Green en 1780, l'année de sa première planche publiée, datée du , qui représente Sir Hyde Parker, d'après George Romney[2].

Bien qu'Ă©minent graveur Ă  la manière noire en Angleterre, James Walker Ă©migre en Russie en 1784, oĂą il reste pendant près de vingt ans. Il est invitĂ© Ă  Saint-PĂ©tersbourg par l'impĂ©ratrice Catherine II, qui le nomme graveur de Sa MajestĂ© impĂ©riale, avec un salaire annuel de 1 000 roubles. Son rĂ´le consiste Ă  exĂ©cuter des mezzotintes d'après les tableaux de maĂ®tres anciens de la collection impĂ©riale, qui sont ensuite publiĂ©s dans deux albums intitulĂ©s Une collection d'estampes, provenant des tableaux les plus cĂ©lèbres de la galerie de sa majestĂ© impĂ©riale Catherine II. James Walker grave Ă©galement des portraits de la famille impĂ©riale et de l'aristocratie russe. Sa nomination en tant que graveur de la cour est renouvelĂ©e par l' empereur Alexandre Ier et il est membre de l' AcadĂ©mie impĂ©riale des arts de Saint-PĂ©tersbourg. Il retourne en Angleterre avec une pension en 1802[3]. Il se rend Ă  nouveau Ă  Saint-PĂ©tersbourg en 1805.

La date de sa mort est incertaine : selon le Bénézit, il serait mort vers 1808 à Londres[1] ; d'après Anthony Cross, il est probablement mort au début de l'année 1822[4] et enfin, d'après Ekaterina Skvortcova, il serait mort vers 1823[5], tandis que l' ODNB donne la période 1822-1825[2].

Ĺ’uvre

La première planche publiée de James Walker porte la date du 2 juillet 1780. Au cours des trois années suivantes, il produit : des portraits, d'après George Romney et autres ; des scènes de genre, comme The Spell et The Village Doctress, d'après James Northcote ; une scène extraite de Cymbeline, d'après Edward Penny[3].

James Walker perd 24 de ses cuivres dans un naufrage au large de Great Yarmouth, lors de son retour en Angleterre en 1802. Une liste de celles-ci est donnée dans le catalogue d'une vente de ses plaques restantes et des impressions des plaques perdues Sotheby's, le 29 novembre 1822. Un portrait d'Alexandre Ier est publié après son retour, le 1er mai 1803[3].

Un certain nombre de mezzotintes de James Walker sont publiées pour la première fois en 1819, et une, Le Triomphe de Cupidon, d'après Parmigianino, en 1822[3].

L'ouvrage Paramythia publié anonymement en 1821 à Londres et rapportant des anecdotes sur la cour de Catherine II, lui a été attribué par Cross[6].

Notes et références

  1. (en) « Walker, James », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  2. Clayton et McConnell 2004.
  3. (en) « Walker, James (1748-1808?) », dans Sidney Lee, Dictionary of National Biography, vol. 59, Londres, Smith, Elder & Co, .
  4. Cross 1993, p. 4.
  5. Skvortcova 2015, p. 271.
  6. Bird 1994, p. 324.

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [Cross 1993] (en) A. G. Cross, Engraved in the Memory: James Walker, Engraver to the Empress Catherine the Great, and his Russian Anecdotes, (ISBN 9780854968497, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • [Bird 1994] (en) Alan Bird, « Engraved in the Memory: James Walker, Engraver to the Empress Catherine the Great, and his Russian Anecdotes », Journal of European Studies, vol. 24, no 25,‎ , p. 324 (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • (en) Alan Bird, « James Walker: A British Engraver in St Petersburg », dans British Art Treasures from Russian Imperial Collections in the Hermitage, New Haven, CT, B. Allen and L. Dukelskaya,
  • [Clayton et McConnell 2004] (en) Timothy Clayton et Anita McConnell, « Walker, James », dans Oxford Dictionary of National Biography, (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • [Skvortcova 2015] (en) Ekaterina Skvortcova, « New Facts about James Walker in Russia », Print Quarterly, vol. 32, no 3,‎ , p. 271-293 (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Liens externes

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