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James Stephens (Ă©crivain)

James Stephens est un écrivain irlandais, né à Dublin le [1] et mort à Londres le .

James Stephens
James Stephens (au centre), avant 1938
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  68 ans)
Londres
Nationalité
Activités

Aperçu biographique

Ami intime de George William Russell qui l'encourage à écrire et facilite la publication de son premier livre de poèmes Insurrections (1909). Collaborateur du journal nationaliste Sinn Féin, cofondateur de Ilrish Review qui publie son premier roman en 1911 (The Charwoman's Daughter). En 1912 parait Le Pot d'or, qui reste son œuvre la plus célèbre[2], suivi, en 1914, de The Demi-Gods. Il publie aussi plusieurs recueils de nouvelles (Here are Ladies, 1913 ; Etched in the Moonlight, 1928), des poèmes et, avec Deirdre (1923), donne après Georg Russel, Yeats, Synge, Lady Grégory, etc., sa version romanesque de l'une des plus célèbres légendes celtiques. De 1937 à 1950, il collabore régulièrement à la BBC. James Joyce a affirmé que, s'il ne parvenait pas à terminer Finnegans Wake, seul James Stephens pourrait prendre sa relève.

Œuvres traduites en français

Romans
  • Mary Semblant, Paris, Éditions Rieder, coll. « Les Prosateurs Ă©trangers modernes », , 268 p. (The Charwoman’s Daughter, 1912)
  • Le Pot d'Or [ou Le Chaudron d'Or] (trad. de l'anglais), Rennes, Terre de Brume, coll. « Bibliothèque irlandaise », , 168 p. (ISBN 2-908021-93-5) (The Crock of Gold, 1912)
  • Deirdre (trad. de l'anglais), Rennes, Terre de Brume, coll. « Bibliothèque irlandaise », , 176 p. (ISBN 2-84362-120-8) (Deirdre, 1923)
Nouvelles
  • « Les Chevaux » dans Plein Chant n° 10, 1982
  • « DĂ©sir » dans 32 nouvelles irlandaises choisies et prĂ©facĂ©es par David Marcus, traduites sous la direction de Jacqueline Genet et Élisabeth Hellegouarc’h, Presses universitaires de Caen, 1992 (« Desire » in Etched in Moonlight, 1928)
Poèmes
  • Poèmes dans Jean-Yves Masson (Ă©d.) (trad. de l'anglais), Anthologie de la poĂ©sie irlandaise du XXe siècle, Paris, Verdier, , 781 p. (ISBN 2-86432-228-5)

Citations

  • « Après le bien, c'est donc le mal qui est le facteur le plus prĂ©cieux de l'existence. Par leur action rĂ©ciproque tout devient possible. » (Mary Semblant, p.265)
  • « la tĂŞte ne peut comprendre ce que le cĹ“ur n'a pas dĂ©jĂ  Ă©coutĂ©. Mais ce que le cĹ“ur sait aujourd'hui, la tĂŞte le comprendra demain. » (Le Pot d'Or, p.92)
  • « ĂŠtre fort et se suffire, c'est en cela que consiste le bonheur. Mais aussi longtemps qu'un dĂ©sir reste au cĹ“ur, nulle fĂ©licitĂ© n'est complète. Car dĂ©sirer, c'est ĂŞtre inachevĂ©; c'est porter la livrĂ©e d'une servitude, l'insigne du mauvais sort et, pour briser les pires fers qui se puissent forger, il faut se libĂ©rer du dĂ©sir. » (Deirdre, p.99)

Notes et références

  1. A. Norman Jeffares, « Introduction taken from The Poetry of James Stephens Jeffares », (version du 14 mai 2012 sur Internet Archive)
  2. Une adaptation théâtrale a été proposée par le Footsbarn Theatre en 2020.

Liens externes

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