Accueil🇫🇷Chercher

James O'Barr

James O'Barr est un dessinateur américain, scénariste et auteur, né le à Détroit (Michigan). Il est le créateur de la série de comics The Crow, qui a été adaptée au cinéma en 1994 par le réalisateur Alex Proyas. La série a également fait l'objet d'une adaptation au Canada en série télévisée, The Crow : Stairway to Heaven, en 1998-1999.

James O'Barr
James O'Barr en 2009

Biographie

Selon l'état civil, James O'Barr serait né le 1er janvier 1960. Sa véritable date de naissance demeure toutefois incertaine, sa mère n'ayant jamais pu fournir de date précise, après avoir passé de nombreux séjours en prison et en hôpital psychiatrique.

James O'Barr vit les premières années de sa vie avec son demi-frère, dans un orphelinat de Détroit. Adopté à la fin de son enfance, il ne parvient jamais à s'adapter totalement à sa nouvelle famille. À l'âge de 17 ans, James O'Barr quitte son foyer adoptif pour vivre avec sa compagne Bethany. Profondément marqué par la mort de cette dernière, fauchée par un automobiliste ivre dans les rues de Détroit, il s'engage dans le corps des Marines de l'armée américaine. Après deux ans de service, il retourne aux États-Unis avec l'intention de venger la mort de Bethany, mais il apprend que le conducteur ivre est décédé de mort naturelle.

L'impossibilité de se venger et la tristesse qui le rongent trouvent alors un exutoire dans le dessin, une passion d'enfance. Dès l'année 1981, James O'Barr commence une bande dessinée dans laquelle il déverse toute sa colère contre le destin[1]. Ce comic book, intitulé The Crow, s'inspire de sa propre vie et met en scène un couple séparé par la mort ; un corbeau aux pouvoirs mystiques aide le personnage principal à se venger de ses meurtriers.

The Crow, dessiné en noir et blanc, se sert de l'imagerie gothique. James O'Barr s'inspire aussi d'écrivains comme Edgar Allan Poe dans ses œuvres, mais ce sont surtout les groupes de rock qui vont l'influencer, et notamment Iggy Pop, Joy Division ou The Cure.

Le succès rapide de son ouvrage donne à James O'Barr le statut de dessinateur culte. Des adaptations sont ensuite réalisées au cinéma et à la télévision, dont notamment le film The Crow réalisé par Alex Proyas en 1994, avec Brandon Lee dans le rôle principal[2]. À cette occasion, le destin tragique du fils de Bruce Lee, décédé durant le tournage, est une nouvelle épreuve pour James O'Barr qui a l'impression de revivre la perte de sa première fiancée, Bethany.

James O'Barr utilise l'argent gagné grâce au film The Crow pour aider des organisations internationales venant en aide aux enfants. En juillet 2013, il annonce une nouvelle adaptation cinématographique de The Crow[3].

Vie personnelle

James O'Barr vit actuellement avec sa compagne dans la banlieue de Détroit. Il a un fils, Erik, qui étudie l'histoire ottomane à l'université de Columbia[4].

Œuvres publiées

Séries

• The Crow, éd. DisjoNcteur (11 albums), 1989 pour l'édition américaine, 1995 pour l'édition française

One shot

• Northstar presents James O'Barr, éd. Northstar Comics, 1995 (paru en anglais)

• Pink Dust, éd. Kitchen Sink Press,1998 (paru en anglais)

• Tasty Bits, éd. Avalon Communications, 1999 (paru en anglais)

• James O'Barr's Original sins, éd. ACG comics, 1999 (paru en anglais)

Ouvrages collectifs

• Amazing heroes swimsuit special , éd. Fantagraphics Books, 5 albums édités entre 1990 et 1994 (paru en anglais)

• Hard looks #3, éd. Dark Horse Comics, 1993 (paru en anglais)

• Monster Massacre, éd. Atomeka, 1993 (paru en anglais)

• Kabuki Images, éd. Image Comics, 1998 (paru en anglais)

Prix

Références

  1. « DIKE BLAIR | Writing », Thing.net (consulté le )
  2. « Mercy.Tripod.com », Inner_mercy.tripod.com (consulté le )
  3. (en-US) Dave McNary et Dave McNary, « James O’Barr Boards ‘The Crow’ Reboot (EXCLUSIVE) », sur Variety, (consulté le )
  4. « James O'Barr on The Crow's 20th Anniversary, His New Project and Dallas », Dallas Observer,‎ (lire en ligne, consulté le )

Annexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.