James Hamilton (7e comte d'Abercorn)
James Hamilton ( - ) est un noble et un pair écossais et irlandais. Scientifique amateur et musicien, il publie un livre sur le magnétisme en 1729 et un traité sur l'harmonie musicale en 1730, qui est ensuite repris et réédité par son professeur, Johann Christoph Pepusch.
James Hamilton | |
Portrait du 7e comte d'Abercorn. | |
Fonctions | |
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Membre de la Chambre des lords irlandaise Lord Temporal | |
– (9 ans, 1 mois et 14 jours) Pairie héréditaire |
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Prédécesseur | James Hamilton |
Successeur | James Hamilton |
membre du conseil privé d'Irlande | |
membre du conseil privé du Royaume-Uni | |
Biographie | |
Titre complet | Comte d'Abercorn |
Date de naissance | |
Date de décès | (à 57 ans) |
Lieu de décès | Cavendish Square, Londres |
Nationalité | Britannique |
Père | James Hamilton |
Mère | Elizabeth Reading |
Conjoint | Anne Plumer |
Enfants | 7 enfants dont : James Hamilton, John Hamilton, George Hamilton (en) |
Famille | Clan Hamilton |
Profession | homme politique |
Biographie
Il est né le , fils de James Hamilton (6e comte d'Abercorn) et de son épouse Elizabeth Reading[1]. Son frère aîné Robert est baptisé le , mais meurt peu après, ce qui fait de James l'héritier présomptif, avec le titre de « Lord Paisley », quand son père devient 6e comte de Abercorn en 1701 [2].
Scientifique, Hamilton devient membre de la Royal Society le et publie en 1729 Calculs and Tables on Attractive of Lodestones, un livre sur le magnétisme[1].
Franc-maçon, il est grand maître de la Grande Loge d'Angleterre en 1725-1726.
Lord Paisley étudie également la musique avec Johann Christoph Pepusch et, en 1730, publie «Un bref traité d'harmonie», apparemment sans l'assentiment de Pepusch, et traitant le sujet de manière à nuire à sa réputation. Cependant, la rupture entre eux est apparemment corrigée, alors que Pepusch rend visite à Paisley, à son siège de Witham (Essex) en 1733, et recouvre sa réputation en publiant une nouvelle édition du traité, révisée et améliorée[3].
Hamilton devient, à la mort de son père en 1734, septième comte d'Abercorn[1]. Il est nommé conseiller privé en Grande-Bretagne le et conseiller privé en Irlande le [1]. Le , George II publie une charte royale pour créer le premier orphelinat pour enfants abandonnés du pays, le Foundling Hospital, dont Abercorn est gouverneur fondateur.
Hamilton est décédé le à Cavendish Square et est inhumé cinq jours plus tard avec son père dans le caveau d'Ormonde de la chapelle Henry VII de l'abbaye de Westminster[1].
Famille
En , il Ă©pouse Anne Plumer (1690-1776), fille du colonel John Plumer de Ware, dans le Hertfordshire[1] et ont six fils et une fille [4]:
- James Hamilton (8e comte d'Abercorn) (1712-1789)
- John Hamilton (v. 1714-1755)
- William Hamilton, mort jeune
- George Hamilton (chanoine) (en) ( - ), chanoine de Windsor, épouse Elizabeth Onslow (décédée en 1800)
- Plumier Hamilton, mort jeune
- William Hamilton ( - ), perdu dans le naufrage du HMS Victory
- Anne Hamilton ( - ), mariée le à Henry Mackworth, 6e baronnet,
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « James Hamilton, 7th Earl of Abercorn » (voir la liste des auteurs).
- Cokayne 1910, p. 6.
- Paul 1904, p. 59.
- « Musical Biography-No. XI Dr. Christopher Pepusch », The Musical World, vol. 14,‎ , p. 230–231 (lire en ligne)
- Paul 1904.
- George E. Cokayne, The complete peerage of England, Scotland, Ireland, Great Britain and the United Kingdom, extant, extinct, or dormant, vol. I, Ab-Adam to Basing, London, St. Catherine Press, (lire en ligne)
- Sir James Balfour Paul, The Scots Peerage, vol. I, D. Douglas, (lire en ligne)
Liens externes
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