James Colomina

James Colomina a notamment placé des sculptures en France[7] et à l'étranger.

À Paris, le premier jour de l'hiver, il installe Emmanuel Macron sur le quai Valmy[8] - [9] sous une tente avec les sans abris, ou encore devant le Sénat[3] à propos du consentement sexuel[10]. Il met L'enfant au bonnet d'âne dans une niche du pont Marie[4] sous le Pont Mirabeau[11] - [12]. Place Arago, il place L'homme à la fleur[13] avec un message écologique. Sur le parvis du Tocadéro, Le migrant[14] ; La petite observatrice[15] ou Le passager[16] pour le premier jour des soldes au Bon Marché.

Dernièrement sur le café de la Gare il a installé les petits veilleurs en hommage aux victimes des attentats du 13 novembre[17]. En décembre 2021, il installe une sculpture d'Éric Zemmour avec un bonnet de Père Noël sur un pot du musée du Louvre pour interroger sur la présence du polémiste dans le débat politique[18].

À Toulouse, sa ville de naissance[19], il installe d'abord l'enfant au bonnet d'âne dans le dégueuloir du pont Neuf[20], L'enfant d'AZF[21], La petite observatrice[22], L'Homme à la tête de Pomme sur le socle vide de la sculpture de Jeanne d'Arc[23]. Il réalise d'autres œuvres comme Le lance cœur[24] et L'attrape cœur[25], ainsi que Le migrant[26], Le voyageur[27] ou Le passager pendant le confinement[28].

À l'étranger, il expose : aux États-Unis (San Francisco[29], Los Angeles, New York[30]), en Europe (Espagne[16], Italie, Suisse[31], et récemment sur le mur de Berlin pour l'anniversaire de sa chute[32]).

En janvier 2022, pour la commémoration de l'abolition de l'esclavage en Espagne, il installe "Humanity" sur le socle où la statue de l'esclavagiste Antonio Lopez avait précédemment été retirée. L'artiste explique : "ceci est un symbole de la relation prositive entre les Hommes, peu importe la couleur de peau, le sexe, la religion... la différence est une richesse"[33].

Au mois d'avril 2022, il s'exprime à propos de la guerre en Ukraine avec " l'enfant à la rose ". Cette sculpture témoigne à sa façon de « la fragilité de la vie ». Avec sa fleur qui bouche le canon, « pour donner plus d’importance à la rose qu’au fusil », elle entend aussi et surtout « défendre la paix »[34].

Le conflit se poursuivant, James Colomina installe sans autorisation une sculpture représentant Vladimir Poutine sur son char en jouet dans le bac à sable des enfants des Jardins du Luxembourg à Paris « Cette sculpture a pour but de dénoncer l’absurdité de la guerre et le courage des enfants face aux situations violentes et catastrophiques qu’ils n’ont pas déclenchées »[35]

Vladimir se déplace ensuite à Barcelone dans le bac à sable du Jardin Joan Miró[36] , puis à Central Park, New York City[37].

Fin 2022, on retrouve Vladimir à Londres à Regent'sPark, et on découvre un enfant sur la Mansion's House qui interroge sur la fragilité de la planète. James Colomina initie également une réflexion sur la banalisation de la surveillance[38] au travers des caméras ( nous protègent-elles ou sont-t'elles un obstacle à la Liberté ).

Pour le triste anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, Vladimir sera installé à Bruxelles à proximité du Parlement Européen[39] ( Parc Leopold ). James Colomina y poursuit également son travail autour des caméras qu'il installe Place Jourdan et montre pour la première fois une sculpture de la Colombe de la Paix revisitée : "« La paix a besoin de l’action humaine et de la solidarité des hommes pour la protéger »[40].

Du fait du type de ses installations, ses œuvres sont régulièrement volées[41].

• (en) Site officiel