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Jaguar R5

La Jaguar R5 est la monoplace de Formule 1 engagée par l'écurie britannique Jaguar Racing dans le cadre du championnat du monde de Formule 1 2004. Elle est pilotée par l'Australien Mark Webber et par l'Autrichien Christian Klien. Le pilote d'essais est le Suédois Björn Wirdheim.

Jaguar R5
Red Bull R5
Jaguar R5
Mark Webber lors du Grand Prix des États-Unis 2004 à bord de la Jaguar R5.
Présentation
Équipe Jaguar Racing
Constructeur Jaguar
Année du modèle 2004
Concepteurs Ian Pocock
Robert Taylor
Spécifications techniques
Châssis Monocoque en fibre de carbone moulée en nid d'abeille
Suspension avant Triangles superposés, poussoirs et barre de torsion, amortisseurs Koni
Suspension arrière Triangles superposés, poussoirs et barre de torsion, amortisseurs Koni
Nom du moteur Ford-Cosworth CR-6 3 litres à aspiration naturelle
Cylindrée 2 998 cm3
900 ch à 19 000 tr/min
Configuration V10 à 72°
Position du moteur Longitudinal arrière
Boîte de vitesses Longitudinale, semi-automatique séquentielle à commande hydraulique
Nombre de rapports 7 + marche arrière
Système de freinage Disques Carbone Industrie / Étriers AP Racing
Dimensions et poids Poids : 605 kg
Carburant Castrol
Pneumatiques Michelin
Histoire en compétition
Pilotes 14. Drapeau de l'Australie Mark Webber
15. Drapeau de l'Autriche Christian Klien
Début Grand Prix automobile d'Australie 2004
CoursesVictoiresPoleMeilleur tour
18000
Championnat constructeur 7e avec 10 points
Championnat pilote Mark Webber : 13e
Christian Klien : 16e

Chronologie des modèles (2004)

La R5 est présentée le , sur le circuit de Catalogne en Espagne. C'est la dernière monoplace de l'écurie Jaguar, rachetée par Red Bull le .

Historique

Photo de la Jaguar R5 de Christian Klien en Belgique
Christian Klien marque ses premiers points en Formule 1 au Grand Prix de Belgique.

En 2004, David Pitchford devient directeur général de l'écurie et est secondé par Ian Pocock.

La Jaguar R5, motorisée par un bloc Cosworth CR6, est confiée à Mark Webber et à Christian Klien, nouvellement promu en Formule 1. L'effectif de l'écurie a encore été légèrement réduit et il n'y a pas de pilote-essayeur.

La R5 est une évolution minime de sa devancière, la Jaguar R4. Elle présente un nouvel ensemble aérodynamique avec, notamment, des pontons retravaillés munis de divers petits appendices et ailettes. Le principal point faible de la R5 est sa boîte de vitesses et son système hydraulique qui sont à l'origine de la plupart des abandons en course.

Pour Webber, la saison 2004 est beaucoup moins bonne que la précédente lors de laquelle il a inscrit dix-sept points. S'il commence la saison en se qualifiant en première ligne aux côtés de Michael Schumacher en Malaisie, il rate son départ et abandonne peu après sur tête-à-queue. La Jaguar R5 ne peut que rarement lui permettre d'atteindre la zone des points à la régulière. Son meilleur résultat est une sixième place à Hockenheim.

Protégé de la firme Red Bull, Christian Klien accède à la Formule 1 en 2004, Jaguar Racing étant sponsorisé par la boisson énergétique. Nettement dominé par son coéquipier Mark Webber, il paye son manque d'expérience à ce haut niveau de la compétition mais ses progrès en fin de saison, avec notamment ses premiers points à l'occasion du Grand Prix de Belgique, lui permettent de conserver son volant pour la saison suivante tandis que l'écurie prend le nom de Red Bull Racing.

Webber et Klien se sont accrochés à deux reprises, au départ du Grand Prix du Canada et au Brésil.

La voiture permet à l'écurie de terminer septième du championnat des constructeurs avec dix points, dont sept marqués par Mark Webber. Le , Red Bull rachète l'équipe pour 100 millions de dollars et l'engage, en 2005, sous le nom Red Bull Racing.

Le diamant de Monaco

À l'occasion du Grand Prix automobile de Monaco, Jaguar participe à la promotion du film Ocean's Twelve. La boîte à air et le museau de la monoplace, repeints en rouge, arborent le logo du film tandis qu'un diamant d'une valeur estimée entre 200 000 et 430 000 dollars appartenant à la marque de joaillerie Steinmetz est serti dans le museau de chacune des deux monoplaces[1] - [2] - [3] - [4].

Quatorzième sur la ligne de départ, Christian Klien percute, dès le premier tour, les rails de sécurité à l'épingle du Loews. Le temps que le personnel de Jaguar arrive sur les lieux de l'accident, le diamant avait disparu[1] - [3] - [5] - [4].

Red Bull R5

Lors de l'intersaison 2004-2005, Red Bull Racing, qui vient de racheter Jaguar, teste la R5 lors des essais. La Red Bull R5 est pilotée par David Coulthard, titularisé pour la saison 2005, et par le Suisse Neel Jani qui devient pilote essayeur de l'écurie[6] - [7].

Résultats en championnat du monde de Formule 1

Résultats détaillés de la Jaguar R5 en championnat du monde de Formule 1
Saison Écurie Moteur Pneus Pilotes Courses Points
inscrits
Classement
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
2004 Jaguar Racing Ford-Cosworth
CR-6 V10
Michelin AUS MAL BAH SMR ESP MON EUR CAN USA FRA GBR ALL HON BEL ITA CHI JAP BRÉ 10 7e
Mark Webber Abd Abd 8e 13e 12e Abd 7e Abd Abd 9e 8e 6e 10e Abd 9e 10e Abd Abd
Christian Klien 11e 10e 14e 14e Abd Abd 12e 9e Abd 11e 14e 10e 13e 6e 13e Abd 12e 14e

Légende : ici

Notes et références

  1. Medhi Casaurang-Vergez, « Il y a 15 ans : diamant disparu, doigt d'honneur et Trulli vainqueur à Monaco. », sur autohebdo.fr, (consulté le )
  2. (en) « Jaguar Racing and Steinmetz present the Diamond Jaguar R5: the Diamond Jaguar R5 complete with a diamond set in the nose to promote the film Oceans 12 at Monaco GP. », sur motorsport.com, (consulté le )
  3. (en) Brad Nash, « The Insane Story Of How A $430,000 Diamond Went Missing Forever At The Monaco GP. », sur motorsport.com, (consulté le )
  4. Martin Businaro, « Les dix… livrées F1 les plus spéciales en course ! », sur f1i.auto-moto.com, (consulté le )
  5. Guillaume Nédélec, « Formule 1. Stewart, Jaguar… Les autres noms de l’écurie Red Bull. », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  6. « Coulthard au volant de la R5 », sur eurosport.fr, (consulté le )
  7. « Jani dans galaxie Red Bull », sur eurosport.fr, (consulté le )
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