Jacques de Silly
Jacques de Silly fut Ă©vĂȘque de SĂ©es et abbĂ© commendataire de Saint-Pierre-sur-Dives et Cerisy-la-ForĂȘt.
Jacques de Silly | |
Biographie | |
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DécÚs | Fleuré |
ĂvĂȘque de l'Ăglise catholique | |
ĂvĂȘque de SĂ©es | |
â | |
Autres fonctions | |
Fonction religieuse | |
AbbĂ© commendataire de Cerisy-la-ForĂȘt AbbĂ© commendataire de Saint-Pierre-sur-Dives PrĂȘtre de Lonrai |
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Famille
Il est le fils de Jacques de Silly (â 1503)[1], seigneur de Lonrai, bailli de Caen et grand maĂźtre de l'artillerie de France[2], et de Anne de PrĂ©-en-Pail[3] (â 1529). Il a sept frĂšres et sĆurs dont François de Silly (â Ă Pavie), bailli de Caen, mariĂ© Ă AymĂ©e de la Fayette, dame d'honneur de Marguerite d'AngoulĂȘme[3].
Biographie
Jacques de Silly reçoit la tonsure le Ă FleurĂ© par Gilles de Laval[3]. Pronotaire apostolique, il prĂȘte serment le et est inscrit sur les registres de l'UniversitĂ© de Caen le [3].
Il devient abbĂ© commendataire de Cerisy-la-ForĂȘt le et de Saint-Pierre-sur-Dives le [3]. Fin 1503, devenu « maĂźtre » en thĂ©ologie, il est ordonnĂ© prĂȘtre et se trouve responsable de la cure de Lonrai[3]. Le , il est nommĂ© Ă©vĂȘque de SĂ©es[4].
En , il participe Ă une rĂ©union des Ă©vĂȘques de France Ă Lyon pour rĂ©former le clergĂ©. Il est chargĂ© par le cardinal Philippe de Luxembourg, Ă©vĂȘque du Mans et lĂ©gat du pape, de rĂ©former l'abbaye d'AlmenĂȘches[3].
Il participe au concile provinciale de Rouen tenu le [3].
Au cours de son Ă©piscopat, Jacques de Silly entreprend des travaux. Ainsi il revoĂ»te d'Ă©glise abbatiale de Saint-Pierre-sur-Dives, dont les travaux sont achevĂ©s le [3]. Il restaure la cathĂ©drale de SĂ©es et ses vitraux[5] et construit le chĂąteau de FleurĂ©, maison de campagne des Ă©vĂȘques de SĂ©es[6].
Il meurt le Ă FleurĂ©[3]. Il est inhumĂ© dans le chĆur de la cathĂ©drale de SĂ©es le [3].
Descendance
Il semble qu'il soit le pÚre de Thomas de Silly, qui reçoit la tonsure le à Alençon[3].
HĂ©raldique
Ses armes sont: d'hermines Ă la fasce vivirĂ©e de gueules, surmontĂ©e en chef de trois tourteaux de mĂȘme[7].
Notes et références
- Anselme de Sainte-Marie et Ange de Sainte-Rosalie, Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne, Compagnie des libraires associés, Paris, 1733, p. 168-170.
- Il accompagne Louis XII en Italie.
- Maurice de Germiny, « Jacques de Silly, Ă©vĂȘque de SĂ©ez, 1511-1539 », dans Chapitres et cathĂ©drales en Normandie, actes du XXXIe congrĂšs tenu Ă Bayeux du 16 au 20 octobre 1996, Caen, 1997, p. 115-122.
- Renja Salminen et Marguerite d'AngoulĂȘme, HeptamĂ©ron, Librairie Droz, GenĂȘve, 1991, 864 p., p. 679.
- Meredith P. Lillich, The armor of light: stained glass in western France, 1250-1325, University of California Press, 1994, 420 p., p. 175.
- Gallia Christiana citĂ© par Marie Casset, Les Ă©vĂȘques aux champs: chĂąteaux et manoirs des Ă©vĂȘques normands au Moyen Ăge, XIeâââXVe siĂšcles, Publication Univ Rouen Havre, Mont-Saint-Aignan, 2007, 543 p., p. 190.
- Elles sont visibles sur les stalles de Saint-Pierre-sur-Dives et sur le contrefort nord de la façade de la cathédrale de Sées.