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Jacques Trublet de Villejégu

Jacques Jérôme Antoine Trublet de Villejégu (Lorient, -Rennes, ), est un officier de marine français.

Jacques Trublet de Villejégu
Fonction
Adjoint au maire
Rennes
Ă  partir de
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  82 ans)
Rennes
Nationalité
Activité
Officier de marine
Parentèle
Autres informations
Propriétaire de
Manoir de la Ville JĂ©gu (d)
Grade militaire
Conflit
Distinction

Biographie

D'une famille de Saint-Malo, fils de Michel Trublet, sieur de La Ville-Jégu, capitaine de vaisseau de la Compagnie des Indes, et d'Anne Marguerite Antoinette de Montigny, Jacques Trublet de Villejégu entre lui-même dans la Compagnie comme enseigne surnuméraire (). Il sert alors sur le Berryer en Chine puis sur le Gange aux Indes. Enseigne sur le Terray (), il prend part à deux autres voyages aux Indes.

En , lors de la guerre d'indépendance des États-Unis, il est nommé capitaine de brûlot et navigue sur la Serapis. En novembre, il embarque sur le Flamand , sous les ordres de Éléonor Jacques de Perier de Salvert, dans l'escadre de Suffren et participe à toute la campagne et aux cinq batailles livrées par Suffren. Il devient second du Flamand en .

A la bataille de Gondelour, le , le commandant Perier de Salvert est tué dès la première bordée tirée par les Anglais, emporté par un boulet[1] : « Pendant cette manœuvre hardie qui sauva peut-être la flotte française, le capitaine fut emporté d'un boulet de canon, et paya de sa vie sa généreuse conduite »[2]. Trublet prend ainsi le commandement du Flamand dont, par l'habilité de ses manœuvres, il est l'artisan principal de la victoire[3]. Il est alors récompensé par la croix de Saint-Louis et est promu lieutenant de vaisseau ().

Il sert ensuite sur le Patriote () à la station des Antilles puis reçoit le commandement de la Résolue à Brest () et de l' Apollon (1791). Capitaine de vaisseau (), il est arrêté puis destitué au moment des événements révolutionnaires puis, malade, donne sa démission ().

Adjoint au maire de Rennes (1803), il demande Ă  reprendre du service Ă  la Restauration, en vain, mais est tout de mĂŞme promu contre-amiral honoraire en .

Il avait épousé sa cousine, la sœur de Pierre Carré de Lusançay.

Ĺ’uvre

  • Histoire de la campagne de l'Inde par l'escadre aux ordres de M. le bailli de Suffren, 1802

Notes et références

  1. Jean-Marc van Hille, Éléonor Jacques Périer de Salvert (1748-1783), lieutenant de vaisseau, fondateur de la loge La Triple Espérance à l’Orient de Port-Louis dans l’Île de France, Nantes, Le Phare de Misaine,
  2. Mémoires de la Société Royale des Sciences, Belles lettres et arts, Tome cinquième., Orléans, Imprimerie de Danicourt et Pagnerre, (lire en ligne), p. 117
  3. Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 514

Bibliographie

  • Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 514 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • P. Lerot, Les gloires maritimes de la France, Bertrand, 1866

Liens externes

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