Jacques Siffre
Jacques Siffre, né le à Foix (Ariège)[1], est un homme politique français. Membre du Parti socialiste, il est maire d'Istres de 1977 à 1998, député des Bouches-du-Rhône de 1986 à 1988 et sénateur de 2004 à 2008.
Jacques Siffre | |
Fonctions | |
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Sénateur des Bouches-du-Rhône | |
– (3 ans, 9 mois et 6 jours) |
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Groupe politique | SOC |
Prédécesseur | Henri d'Attilio |
Député français | |
– (2 ans, 1 mois et 12 jours) |
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Élection | 16 mars 1986 |
Circonscription | Bouches-du-Rhône |
Législature | VIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | SOC |
Maire d'Istres | |
– (21 ans, 2 mois et 30 jours) |
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Prédécesseur | Maurice Gouin |
Successeur | Bernardin Laugier |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Foix (Ariège) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS |
Profession | Médecin ophtalmologiste |
Biographie
Natif de l'Ariège, Jacques Siffre suit des études de médecine et devient médecin ophtalmologiste.
Il s'engage dans le monde politique en étant d'abord président du Syndicat d'agglomération nouvelle Ouest Provence. Élu à la mairie d'Istres lors des élections municipales de 1977, succédant au maire centre droit Maurice Gouin, il conserve son siège jusqu'en 1998, date de sa démission d'office.
Candidat socialiste dans la 11e circonscription des Bouches-du-Rhône en 1981, il doit cependant se désister en faveur du député communiste sortant Vincent Porelli, ce dernier était arrivé en tête à gauche.
En mars 1986, il est en troisième position sur la liste PS-MRG « Pour une majorité de progrès avec le président de la République » conduite par Gaston Defferre et est l'un des rares députés socialistes à être élu pour la première fois, dans le contexte de l'alternance qui donne naissance à la première cohabitation. Avec le retour du scrutin uninominal par circonscription en 1988, il se présente dans la 13e circonscription des Bouches-du-Rhône[2] mais comme en 1981, il doit se retirer et au second tour, le communiste Paul Lombard est élu.
Parallèlement, il est conseiller général des Bouches-du-Rhône, élu dans le canton d'Istres de 1982 à 1988.
Critiqué pour sa gestion des deniers publics à Istres, il est jugé comptable par la Cour des comptes avec son adjoint aux finances, François Bernardini[3] - [4]. À la suite de cette affaire, ils sont en juillet 1997 démis de leurs mandats municipaux et priés de rembourser 2,6 millions de francs à la commune, somme ramenée à 800 000 francs, selon leur avocat[4].
Le , il devient sénateur des Bouches-du-Rhône, en remplacement d'Henri d'Attilio, déchu de son mandat. Il ne se représente pas lors des sénatoriales de 2008[5].
Détail des fonctions et des mandats
- Mandats parlementaires
- - : député des Bouches-du-Rhône
- - : sénateur des Bouches-du-Rhône
- Mandats locaux
- - : maire d'Istres
- - : président du Syndicat communautaire d'aménagement Istres-Fos-Miramas
- - : conseiller général du canton d'Istres
- Vice-président du conseil général des Bouches-du-Rhône
Notes et références
- « M. Jacques SIFFRE : Sud-Ouest », sur SudOuest.fr (consulté le )
- Élections législatives de 1988, Bouches-du-Rhône - 13, circonscription n°13 : profession de foi de Jacques Siffre au tour 1, sur archive.org
- Guy BENHAMOU, « Mairie d'Istres: démissions programmées. Jacques Siffre et François Bernardini n'ont pas justifié un trou de trésorerie de 1,5 million. », sur Libération.fr, (consulté le )
- « Des milliards publics gaspillés », sur LExpress.fr, (consulté le )
- « Anciens sénateurs Ve République : SIFFRE Jacques », sur senat.fr (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :