Jacques Marie Charles de Drouas de Boussey
Jacques Marie Charles de Drouas de Boussey, baron de Drouas, né le à Sens (Yonne), mort le à Dijon (Côte d'Or), est un général français de la révolution et de l’Empire.
Arme |
Artillerie (d) |
---|---|
Grade militaire |
Général de brigade (à partir de ) |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Service historique de la DĂ©fense (GR 8 YD 718)[1] |
Il est issu d'une vieille famille bourguignonne de militaires et de magistrats, apparentée à toutes les grandes familles parlementaires de Bourgogne, dont les Bossuet. Deux de ses trois fils sont morts au champ d'honneur lors des guerres de l'époque. Il était l'ancien seigneur de Velogny et propriétaire du château de ce village.
États de service
Après des études spéciales dans les écoles d’artillerie de Metz et de Toul pendant trois ans, il est reçu comme élève à l’école d’artillerie de La Fère, puis à celle de Bapaume le . Le , il est nommé lieutenant en premier au régiment de La Fère-artillerie, et capitaine le . Il sert sur les côtes de Flandre en 1778 et 1779.
En 1791, il passe dans le régiment de Metz, et il est nommé lieutenant-colonel du 2e régiment d’artillerie le . Il demeure attaché à l’Armée de l'Intérieur et il est chargé du commandement de l’artillerie du camp sous Paris, de celle de Paris, de l’établissement et de la direction de l’arsenal de cette ville.
Il est nommé chef de brigade le 20 pluviôse an II (), et il continue d’exercer les mêmes fonctions. Il prend part aux événements du 1er prairial an III () et du 13 vendémiaire an IV ().
Il est promu général de brigade le 9 vendémiaire an V (), et inspecteur général commandant le 2e arrondissement d’artillerie. Par arrêté du Directoire en date du 15 pluviôse an VI (), il est chargé de l’approvisionnement et de l’armement des places de Mayence et de Cassel. Après cette opération, il est appelé par le ministre à la direction de l’artillerie et du génie, mais sa santé ne lui permet pas d’accepter cette mission. Au mois de floréal an VII, il est envoyé à l’Armée de Mayence, il y reste jusqu’en l’an IX.
Il est fait commandant de la Légion d’honneur le 19 frimaire an XII (), et commandeur de l’ordre le 25 prairial an XII (), et électeur du département de la Côte-d'Or. Le 25 fructidor an XIII (), il commande en second l’artillerie de l’armée en Hollande. En 1806, il fait partie de l’armée du Nord, commandée par le roi de Hollande Louis Bonaparte, et en 1807, il est à l’armée d’observation sous les ordres du maréchal Brune. Il se trouve au siège de Stralsund, et le , il obtient un congé pour raisons de santé.
En 1808, il demande sa retraite qui lui est accordé le . Il porte les titres de baron et de maréchal de camp dans les Almanach royaux publiés après la Restauration. Il meurt à Dijon le .
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Les généraux français et étrangers ayant servis dans la Grande Armée » (consulté le )
- « Cote LH/805/81 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Fastes de la Légion d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, de A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, par le Bureau de l'administration, janvier 1844, page 259, passage 122 »
- « Almanach royal pour les années 1814 et 1815 ».