Jacques Laurent Favrat de Bellevaux
Jacques-Laurent Favrat de Bellevaux, né le à Chambéry et mort le , est un aristocrate, homme politique savoyard du royaume de Sardaigne.
Député de la Savoie au Parlement sarde VIIe législature du royaume de Sardaigne | |
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Charles Gabriel Laurent (d) | |
Député de la Savoie au Parlement sarde IIIe législature du royaume de Sardaigne IVe législature du royaume de Sardaigne | |
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Jacques-François Frézier (d) |
Baron |
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Décès |
(Ă 77 ans) |
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Biographie
Origines
Jacques-Laurent-Frédéric Favrat de Bellevaux naît le , à Chambéry[1] - [2], dans le duché de Savoie, au sein du royaume de Sardaigne. Il est le fils de François Favrat (1738-…), sénateur du Souverain Sénat de Savoie, procureur à la Chambre de Turin, et Marie du Fresne[3]. Durant l'occupation française — le duché est annexé par la France révolutionnaire, par décret du —, son père est président du Conseil général du département du Léman. En 1781, il achète aux Barnabites de la ville de Thonon la seigneurie de Bellevaux. Ce fief sera érigé, deux ans plus tard, pour lui en baronnie par le roi Victor-Amédée III de Sardaigne[4]. Il a un frère, Ferdinand Favrat de Bellevaux, avocat, mort à 28 ans à Turin, en 1809[2].
Jacques Laurent Favrat de Bellevaux épouse, en avril 1813, Caroline Marie Élisabeth (1793-1873), fille du général Dessaix[3] - [2] - [4] - [5].
Carrière
Jacques Laurent Favrat de Bellevaux obtient un diplôme de droit de l'Université de Genève, le [2].
En (IIIe législature du royaume de Sardaigne), puis le de la même année (IVe législature), il choisit comme député représentant de la Savoie, pour le collège de Thonon, au parlement du royaume de Sardaigne à Turin[1] - [6]. Lors de la Ve législature, il est remplacé par le marquis Costa de Beauregard, qui démissionnera deux mois plus tard[1] - [6].
En , il obtient le siège pour le collège d'Evian et garde son mandat jusqu'à l'Annexion de la Savoie, un mois plus tard[6].
Il meurt sans enfant[3]. Dans son testament du , il fait de sa femme son héritière[3] - [2]. Cette dernière teste en 1869 à la faveur de son neveu Léon Charmot-Bressant[3].
DĂ©corations
Notes et références
- François Miquet, « Les représentants de la Savoie au Parlement sarde (Suite) », Revue savoisienne, vol. XI, no série II,‎ , p. 257 (lire en ligne).
- Sven Stelling-Michaud, Suzanne Stelling-Michaud, Le livre du recteur : de l'Académie de Genève (1559-1878). Notices biographiques des étudiants D - G, Université de Genève, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 284.
- Comte Amédée de Foras, continué par le comte F.-C. de Mareschal, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 2, Grenoble, Allier Frères, 1863-1910 (lire en ligne), p. 366
- Paul Guichonnet, Les Chastel : Une famille savoyarde, de l'Ancien RĂ©gime Ă la RĂ©volution, de l'Empire Ă la Restauration, Editions Lolant, , 360 p. (ISBN 978-2-9532859-5-6, lire en ligne), p. 22-23.
- André Palluel-Guillard, L'Aigle et la Croix : Genève et la Savoie 1798-1815, Chambéry, éditions Cabédita, , 662 p. (ISBN 978-2-88295-260-8), p. 600, Notice de François Favrat de Bellevaux (son père).
- Camera dei Deputati, sur le site storia.camera.it (voir ci-dessus).
- « Cote LH/947/18 », base Léonore, ministère français de la Culture
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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