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Jacques Kraemer

Jacques Kraemer, né à Metz en 1938, est un comédien, metteur en scène et écrivain français. Formé à la rue Blanche et au Conservatoire national à Paris (1962), il fonde en 1963 le Théâtre populaire de Lorraine.

Jacques Kraemer
Description de cette image, également commentée ci-après
Jacques Kraemer en 2014.
Naissance
Metz
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession
Metteur en scène, comédien, dramaturge

Biographie

Jacques Kraemer est le fils de Simon Kraemer, commerçant à Metz, et d'Andrée Abraham. Il abandonne des études de droit pour se consacrer au théâtre[1].

Il fonde en , une compagnie de théâtre composée de comédiens professionnels. Il dépose les statuts d’une coopérative ouvrière, le Théâtre populaire de Lorraine (TPL). Une association « Les Amis du TPL » est créée.

Le premier spectacle présenté par le TPL est Paolo Paoli d’Arthur Adamov[1], mis en scène par Jacques Kraemer, à l'Hôtel des Mines de Metz devant 800 spectateurs. Le gouverneur militaire de Metz, le général Jacques Massu, quitte la salle à l’entracte.

Le TPL obtient ses premières subventions des Conseils généraux lorrains. En 1966, André Steiger assure la codirection du TPL avec Jacques Kraemer. Le TPL œuvre pour un théâtre populaire et d’avant-garde. Par ailleurs, il tente d'instaurer le modèle organisationnel d’un Centre dramatique et assure une petite programmation et des animations dans le style des futures Maisons de la Culture (expositions, récitals poétiques, conférences, spectacles “chansons”). Il porte le théâtre jusque dans les plus petites villes lorraines où il n’y en avait jamais eu.

Théâtre

Théâtre populaire de Lorraine

  • Paolo Paoli, Arthur Adamov (1963)
  • SoirĂ©e Aragon, montage scĂ©nique et poĂ©tique (1965)
  • La Seconde surprise de l’amour, Marivaux (1965)
  • Parlerie de Ruzzante qui revient de guerre, Ruzzante (1965)
  • Bilora, Ruzzante (1965)
  • Les Fourberies de Scapin, Molière (1966)
  • Les Bâtisseurs d'empire, Boris Vian (1967)
  • Le Menteur, Pierre Corneille (1968)
  • Splendeur et misère de Minette la bonne lorraine, Jacques Kraemer (1969)
  • Candide d'après Voltaire (1970)
  • Les MĂ©saventures du petit vacancier parti pour la grande bleue dans sa voiture verte, Jacques Kraemer (1971)
  • La Liquidation de Monsieur Joseph K., Jacques Kraemer (1971)
  • Les ImmigrĂ©s, Jacques Kraemer (1972)
  • La Farce du Graully, Jacques Kraemer (1973)
  • Le Retour du Graully, Jacques Kraemer (1974)
  • Jacotte, Jacques Kraemer (1974)
  • Les Ciseaux d'Anastasie, Jacques Kraemer (1974)
  • Histoires de l'oncle Jakob, Jacques Kraemer (1975)
  • Pourtant le soleil est lĂ , Jacques Kraemer (1975)
  • NoĂ«l de joie, Jacques Kraemer (1975)
  • C'Ă©tait..., Charles Tordjman (1978)
  • DĂ©mĂ©nagement, Anne-Marie Kraemer (1978)
  • Flaminal Valaire, Maurice Regnaut, (1980)
  • La VĂ©ridique Histoire de Joseph SĂĽss Oppenheimer dit Le Juif SĂĽss, Jacques Kraemer, (1981)
  • XVIIIème la fureur du théâtre, Jacques Kraemer, (1981)
  • Cage, Jacques Kraemer, (1981)

Compagnie Jacques Kraemer

Théâtre de Chartres

  • Le DĂ©linquant, Louis Calaferte, (1993)
  • ExtĂ©rieur vie, Madeleine LaĂŻk, (1993)
  • Bettine, Alfred de Musset, (1994)
  • Mademoiselle Julie, August Strindberg, (1996)
  • Dom Juan, Molière, (1998)
  • Thomas B., Jacques Kraemer, (1999)
  • Le Golem, Jacques Kraemer, (1999)
  • Le Home Yid, Jacques Kraemer, (2002)

Studio des Épars

  • Dissident, il va sans dire & Nina, c'est autre chose, Michel Vinaver (2003)
  • Agatha, Marguerite Duras (2005)
  • Phèdre Jouvet Delbo d'après Charlotte Delbo..., Jacques Kraemer (2006)
  • Agnès 68, Jacques Kraemer (2008)
  • 1669 Tartuffe, Louis XIV et RaphaĂ«l LĂ©vy, Jacques Kraemer (2011)
  • Kassandra Fukushima, Jacques Kraemer (2012)
  • Il aurait suffi..., Jacques Kraemer (2012)
  • Le FantĂ´me de Benjamin Fondane, Jacques Kraemer (2014)

Œuvres publiées

  • Le retour du Graully – La farce du Graully, P. J. Oswald, septembre 1973.
  • Les immigrĂ©s, P. J. Oswald, octobre 1973.
  • La liquidation de Monsieur Joseph K. - Jacotte ou Les plaisirs de la vie quotidienne, P. J. Oswald, mai 1974.
  • NoĂ«lle de Joie - Les Ciseaux d’Anastasie, Pierre-Jean Oswald,  mai 1975[2].
  • DĂ©mĂ©nagement / La Liquidation de Monsieur Joseph K. (avec Anne-Marie Kraemer), 1978, L'Avant-scène Théâtre, no 639, (ISBN 2-7498-0152-4)
  • C'Ă©tait... / Minette la bonne Lorraine (avec Charles Tordjman), 1978, L'Avant-scène Théâtre, no 623, (ISBN 2-7498-0145-1)
  • Histoires de l'oncle Jakob / Les Ciseaux d'Anastasie, 1977, L'Avant-scène Théâtre, no 601, (ISBN 2-7498-0130-3)
  • VĂ©ridique Histoire de Joseph SĂĽss Oppenheimer dit Le juif SĂĽss / Oratorio pour une vie (avec Gabriel Cousin), L'Avant-scène Théâtre, 1982, no 704, (ISBN 2-7498-0182-6)
  • Rire de David (Le) / Thomas B. (avec Victor HaĂŻm), L'Avant-scène Théâtre, 1989, no 848, (ISBN 2-7498-0289-X)
  • VĂ©ridique Histoire de Joseph SĂĽss Oppenheimer, L'Avant-scène Théâtre Éditions, 1982, (ISBN 978-27-49801-82-7)
  • Home Yid, L'Avant-scène Théâtre Éditions, 2003, (ISBN 978-27-49809-15-1)
  • Kassandra Fukushima, suivi de PromĂ©thĂ©e 2071, L'harmattan, Théâtre des 5 continents, 2012, (ISBN 978-22-96990-61-6)
  • Trois nuits chez Meyerhold suivi de Cage, rĂ©Ă©dition, Ă©ditions Tituli, 2013, (ISBN 979-10-92653-01-4)
  • La Fille infortunĂ©e de Diderot suivi de Thomas B., rĂ©Ă©dition, Ă©ditions Tituli, 2014, (ISBN 979-10-92653-65-6)

Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Natalie Lempereur, « KRAEMER Jacques [KRAEMER Jacques, Joseph] », Le Maitron,‎ 6 fĂ©vrier 2011, dernière modification le 9 septembre 2011 (lire en ligne).

Articles

  • Jean Mambrino, « Théâtre / Le Home Yid, de Jacques Kraemer, au Théâtre de l’Atalante, après le Théâtre de Chartres, puis en tournĂ©e », Études, t. 400,‎ , p. 669-673 (lire en ligne).
  • Micheline B. Servin, « Un 61e festival d'Avignon janusien », Les Temps Modernes, nos 645-646,‎ , p. 323-384 (lire en ligne).
  • Barbara Laborde, « Jean-Marc Leveratto, CinĂ©ma, spaghettis, classe ouvrière et immigration », Questions de communication, no 19,‎ , p. 308-310 (lire en ligne).
  • BenoĂ®t Melançon, « Diderot, Tronchin et Internet », Recherches sur Diderot et sur l’EncyclopĂ©die, no 47,‎ , p. 325-330 (lire en ligne).

Critiques

Liens externes

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