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Jacques Fournier (syndicaliste)

Jacques Fournier né le à Paris et mort le est un syndicaliste français.

Jacques Fournier
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Naissance
Paris
Décès
Nationalité Drapeau de la France Français
Pays de résidence France
DiplĂ´me
électricité industrielle
Profession
monteur Ă©lectricien
Activité principale
enseignant
Autres activités
syndicaliste
Formation
conservatoire national des arts et métiers
Conjoint
Marie-Louise Le Baron

Biographie

Né le à Paris, Jacques Fournier arrête ses études après le primaire et devient, en 1937, monteur électricien. En 1942, réfractaire au service du travail obligatoire (STO), il quitte son emploi et après avoir été quelques mois moniteur dans un centre d'apprentissage, il reprend ses études au sein du conservatoire national des arts et métiers en 1943. Il en sort en 1947 diplômé en électricité industrielle.

Il entame alors une carrière d'enseignant, à Paris, qu'il poursuit jusqu'à sa retraite en 1981. En 1948, il épouse Marie-Louise (dite "Malou") Le Baron, institutrice, militante du Syndicat national des instituteurs (SNI).

C'est en 1945 qu'il s'engage syndicalement, adhérant au syndicat Confédération générale du travail (CGT) de l'enseignement technique-formation professionnelle. Au moment de la scission de 1947, il fait partie de ceux qui refusent à la fois le maintien dans la CGT — majoritaire au sein de son syndicat — et la création d'un syndicat Force ouvrière (FO). Il participe ainsi, fin 1948, à la création, essentiellement à partir d'un noyau de militants lillois, du Syndicat national de l'enseignement technique action autonome (SNETAA) de la Fédération de l'Éducation nationale (FEN).

Secrétaire académique de Paris, académie qui compte alors seize départements et trésorier national du syndicat de 1950 à 1958, il devient secrétaire général après le départ de Pierre Mauroy, en 1958. Il entre au bureau fédéral national de la FEN l'année suivante, au titre du courant "autonome" qui devient dans les années 1970 Unité indépendance et démocratie (UID).

Il conserve ces fonctions pendant 23 ans, jusqu'Ă  sa retraite en 1981. Dans les annĂ©es 1990, alors que la direction du SNETAA s'Ă©loigne de la majoritĂ© fĂ©dĂ©rale de la FEN, il soutient contre son successeur Michel Charpentier les fĂ©dĂ©raux du SNETAA qui sont Ă©cartĂ©s de la direction. Comme eux, en 1992 (et comme son prĂ©dĂ©cesseur Pierre Mauroy), il fait le choix de poursuivre son combat syndical au sein du syndicat des enseignants (SE-UNSA) et participe notamment Ă  sa commission nationale des retraites.

Proche du socialisme, il n'adhére que brièvement au Parti socialiste, de 1978 à 1981, qu'il quitte pour exprimer son désaccord avec l'entrée de ministres communistes au gouvernement.

Il meurt le .

Notes et références

    Liens externes

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