Jacques Charles Hyacinthe Brierre
Jacques Charles Hyacinthe Brierre, né à Pithiviers dans le Loiret, le et décédé dans la même ville, le , fut député de 1876 à 1885.
Jacques Charles Hyacinthe Brierre | |
Fonctions | |
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Député du Loiret | |
– (9 ans, 8 mois et 20 jours) |
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Prédécesseur | scrutin proportionnel |
Successeur | Georges Cochery |
Biographie | |
Nom de naissance | Georges Charles Paul Cochery |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris |
Date de décès | |
Lieu de décès | Paris |
Nationalité | Français |
Profession | Officier puis haut fonctionnaire |
Biographie
Il est le fils d'Isaac Brierre et de Victoire Guillemineau. Il Ă©tait Ă la tĂŞte d'une importante maison de commerce de laine et de safran dans le Loiret. Il fut administrateur des chemins de fer de Bourges Ă Beaune-la-Rolande.
Carrière politique
Membre du conseil municipal de Pithiviers en 1852, adjoint au maire de cette ville en 1855, et maire en 1862, il comptait, sous l'Empire, parmi les fonctionnaires municipaux les plus dévoués au gouvernement, et fut décoré de la Légion d'honneur à la promotion du .
Lorsque la ville fut envahie en 1870, par les Prussiens, sa conduite entraîna d'abord sa révocation par le préfet du Loiret le , mais cet arrêt de révocation fut rapporté le .
Conseiller d’arrondissement depuis 1870, il se présenta comme candidat conservateur bonapartiste, aux élections législatives du : il fut élu député de l’arrondissement de Pithiviers par 8 647 voix (15 090 votants, 17 429 inscrits), contre un autre candidat conservateur, le Comte Bernard d’Harcourt député sortant, qui obtint 5 782 voix. Sa profession de foi contenait ce passage « Défenseur convaincu du suffrage universel, persuadé qu’aucun gouvernement, s’il n’est fondé sur l’assentiment des citoyens, n’a jamais chance de durée, au cas où le chef de l’état viendrait suivant son droit, proposer la révision de la Constitution pendant la durée de législature, je demanderais que la question soit tranchée par une consultation directe du pays ».
Brierre siégea à droite, dans le groupe de l’Appel au peuple, applaudit à l’acte du et donna son vote au Ministre Fourtou-de Broglie. Réélu, avec l’appui du gouvernement le , par 8 446 voix (15 514 votants, 17 761 inscrits), contre 6 961 à Monsieur Dumesnil, il continua de s’associer aux votes comme protestation de la minorité monarchiste, se prononça contre les invalidations des députés de droite, contre le ministère Dufaure à propos de l’épuration de personnel judiciaire et administratif, contre l’élection de Jules Grévy comme président de la république, contre le retour à Paris, contre l’amnistie, contre l’article 7 de la loi sur l’enseignement supérieur, contre l'application des lois existantes aux congrégations religieuses et contre le projet de rétablissement du divorce.
Jacques Charles Hyacinthe Brierre prit part notamment, en 1880, à la discussion d’une proposition de la commission du budget tendant au dégrèvement des sucres et des vins.
Il obtint sa réélection le , par 7 502 voix (14 948 votants, 17 928 inscrits), contre 7 330 à Monsieur Dumesnil. Il ne cessa de voter avec la droite : contre les projets de séparation de l’église et de l’État, contre l’expulsion des princes, pour le maintien de l’ambassade auprès du pape ; il repoussa les demandes de crédits destinés à l’expédition du Tonkin.
En , sur la liste conservatrice, il n’obtint que 25 089 voix, tandis que le dernier élu de la liste républicaine, M. Cochery, en réunissait 46 616 et ne fut pas réélu.
Il décède à Pithiviers le à l'âge de 78 ans.
Voir aussi
Bibliographie
- Bresson-Brignon
- « Jacques Charles Hyacinthe Brierre », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Arbre généalogique de Jacques Charles hyacinthe Brierre