Jacques-Barthélémy Marin
Jacques Barthélemy Marin, né le à Ville (Oise), mort le dans la même ville, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Jacques Barthélémy Marin | ||
Naissance | Ville (Oise) |
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Décès | (à 75 ans) Ville (Oise) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1792 – 1815 | |
Distinctions | Baron d'Empire Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Hommages | Son nom figure sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 19e colonne. | |
États de service
Il entre en service le , dans le 5e bataillon de volontaires de l’Oise, il est élu sous-lieutenant le suivant. Il fait les guerres de 1792 à l’an VI, aux armées de Nord, de Sambre-et-Meuse, de l’Ouest et d’Italie. Il se signale à l’affaire de Marcinelle le , où il reçoit un coup de feu à la jambe droite.
Il est nommé lieutenant le , et en , il s’embarque à Toulon, avec l’armée d’Orient, pour la campagne d’Égypte et de Syrie. Il est promu capitaine le , pour avoir été un des premiers à avoir pénétré dans la vieille enceinte de la ville d’Alexandrie. Lors du Siège de Jaffa, il s’empare le , d’une tour défendue par les Osmanlis, et le , il est blessé d’un coup de feu à l’épaule droite à l’affaire de Korsoum. Pendant le Siège de Saint-Jean-d’Acre, lors d’une sortie faite par l’ennemi le suivant, il culbute 300 soldats de Djezzar Pacha, à la tête de ses grenadiers, les poursuit jusque dans les fossés de la place, où il est blessé d’un coup de feu à la tête. Il est élevé au grade de chef de bataillon le , et il reçoit un coup de poignard au cou le , en enlevant un retranchement, lors de la reprise du Caire. Il se signale le à Rahmanieh, où il est atteint par un coup de boulet au cou et à l’épaule.
De retour en France, après la capitulation d’Alexandrie, il est affecté avec son unité à Metz, où il tient garnison jusqu’en l’an XI. Le , il est promu major du 16e régiment d’infanterie de ligne, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . Il fait les campagnes de l’An XIII et de l’an XIV avec l’amiral Villeneuve, et celles de 1807 et de 1808, à la Grande Armée contre la Prusse et la Suède. Il est nommé colonel le , commandant le 16e régiment d’infanterie de ligne, et en 1809, il prend part à la campagne d’Autriche. Il est fait officier de la Légion d’honneur le , et le à la bataille d’Essling, il soutient les efforts réitérés de 12 000 Autrichiens, sans perdre un pouce de terrain, quoiqu’il n’a que 2 000 hommes à leur opposer. Cette belle défense dans le village de Gross-Aspern, lui vaut les félicitations de l’Empereur sur le champ de bataille. Blessé d’un coup de feu à la cuisse, pendant l’action, il doit être amputé. Napoléon pour le récompenser, le nomme général de brigade le , sous gouverneur des pages le , et le créé baron de l’Empire avec dotation le suivant.
Lors de la première restauration, le roi Louis XVIII, le fait chevalier de Saint-Louis le , et commandeur de la Légion d’honneur le . Il est mis en non activité le 1er septembre suivant. Il est admis à la retraite le , et il se retire dans son village natal.
Il meurt le à Ville dans l’Oise.
Décorations, titres, honneurs…
- Légion d'honneur
- Chevalier de la Légion d'honneur le ;
- Officier de la Légion d'honneur le ;
- Commandeur de la Légion d'honneur le
- Ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Baron d'Empire le (décret), le (lettres patentes).
- Son nom figure sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 19e colonne.
Armoiries
Figure | Blasonnement |
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Armes du baron Jacques-Barthélémy Marin et de l'Empire
Coupé : au I, parti : a) d’argent à la jambe coupée de sable –b) de gueules à l’épée haute d’argent (signe des barons militaires) ; au II, d’azur à la montagne d’or, surmontée d’un sautoir d’argent, adextré d’un poignard du même, montée d’or, et senestré d’un palmier du même. |
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Les généraux français et étrangers ayant servis dans la Grande Armée » (consulté le )
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- « Cote LH/1742/41 », base Léonore, ministère français de la Culture
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, volume 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 385.