Jacqueline de Chambrun
Jacqueline de Chambrun, née Jacqueline Retourné le à Casablanca et morte le à Marvejols[1], est une pédiatre et ancienne résistante française.
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(Ă 92 ans) Marvejols |
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Seconde Guerre mondiale
Sous le nom de Lieutenant Noëlle, elle rejoint le réseau Combat[2]. Elle y rencontrera Gilbert de Chambrun qui deviendra son époux. Puis, recherchée par la Gestapo, elle gagne le maquis du Mont Mouchet.
Elle s'enrôle, pour la fin de la guerre, dans le 81e régiment d'infanterie[3].
Les combats d'après guerre
Après la guerre, Jacqueline de Chambrun s'est engagée dans la lutte contre les inégalités sociales et pour des droits de la femme. Sous son impulsion est créé le premier centre de protection maternelle et infantile du département de la Seine-Saint-Denis[4].
Elle était membre de la Commission nationale consultative des droits de l’homme, ainsi qu'administratrice puis administratrice d'honneur du Secours populaire français.
Postérité
En 2007, son petit-fils, le réalisateur et documentariste Axel Ramonet lui a consacré un film documentaire intitulé Jacqueline de Chambrun, sans jamais renoncer[5] - [6].
Notes et références
- Avis de décès, Le Monde.fr.
- « Jacqueline de Chambrun, résistante et défenseure des droits des femmes, s'est éteinte », Midi Libre (consulté le )
- « Jacqueline de Chambrun, résistante, pédiatre, militante associative », sur Le Monde.fr (consulté le )
- « Décès de notre grande amie Jacqueline de Chambrun », sur secourspopulaire.fr (consulté le )
- « Jacqueline de Chambrun, sans jamais renoncer », sur languedoc-roussillon-cinema.fr (consulté le )
- « Mort de Jacqueline de Chambrun, résistante et défenseure des droits des femmes », sur leprogres.fr, (consulté le ).
Liens externes
- Ressource relative Ă la recherche :
- Philippe Bouteloup et Catherine-Juliet Delpy, « Histoire d'une femme singulière », Spirale, no 38,‎ , p. 25-28 (ISSN 1278-4699, lire en ligne).