Jacqueline Harpman
Jacqueline Harpman (née à Etterbeek, le et morte le [1]) est une écrivaine de langue française et une psychanalyste belge.
Naissance |
à Etterbeek (Belgique) |
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Décès |
à Uccle (Belgique) |
Activité principale |
Romancière Psychanalyste |
Distinctions |
Prix Victor-Rossel (1959) Prix Point de mire (1992) Prix Médicis (1996) Prix triennal du roman de la Communauté française de Belgique (2003) |
Langue d’écriture | Français |
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Å’uvres principales
- Brève Arcadie (Roman, 1959)
- La plage d'Ostende (Roman, 1991)
- Orlanda (Roman, 1996)
- La Dormition des amants (Roman, 2002)
- Mes Œdipe (Théâtre, 2006)
Biographie
Jacqueline Harpman est née le 5 juillet 1929 à Etterbeek (Bruxelles) de Jeanne Honorez et Andries Harpman[2]. Elle est la seconde fille du couple, sa sœur aînée Andrée a neuf ans de plus qu'elle. Durant la Seconde Guerre mondiale, sa famille, juive, se réfugie à Casablanca[2], rue de Nancy prolongée rebaptisée aujourd'hui rue Ichbilia (Séville en Arabe), où elle vit jusqu'en 1945. Une importante partie de sa famille paternelle a été déportée à Auschwitz durant la guerre et y mourra. Jacqueline poursuit ses études secondaires au collège Mers Sultan de Casablanca.
De retour à Bruxelles en 1945, elle finit ses études secondaires au lycée de Forest, puis elle entreprend des études de médecine à l'Université Libre de Bruxelles (ULB)v.
Elle publie son premier texte L’amour et l’acacia et son roman L’apparition des esprits chez René Julliard. En 1959, elle reçoit le prix Victor-Rossel pour son roman Brève Arcadie. Elle écrit pour le cinéma, fait des émissions radiophoniques et des critiques théâtrales[3]. En 1963, elle se marie une deuxième fois, avec l'architecte et poète Pierre Puttemans[3], et au mois d'août, le 19, elle met au monde sa première fille, Marianne.
En 1965, elle écrit son troisième roman Les bons sauvages et met au monde sa deuxième fille, Toinon, le 18 mai. Après la mort de René Julliard en 1962 et animée par des envies de changements, elle "pose la plume au milieu de l'écriture de son quatrième roman" comme elle aimait à le dire et va s'inscrire à l'ULB où elle entreprend des études de psychologie qu'elle valide par un mémoire sur le pronostic à l’aveugle des tests de Rorschach. Elle travaille plusieurs années comme psychothérapeute à la clinique de Fond’Roy, qu'elle quitte. Elle commence alors à exercer en pratique privée. Elle s'intéresse à la psychanalyse et entre en formation à la Société belge de psychanalyse (1976). Elle travaille avec Jean Bégoin, un psychanalyste kleinien parisien. Dès 1980, elle écrit des articles pour la Revue belge de psychanalyse. quelques uns de ces meilleurs articles ont été réunis par son mari dans la publication: Écriture et Psychanalyse (Mardaga 2011) notamment un article sur les Vampires, un autre sur Proust, et beaucoup d'articles sur l'engagement des femmes.
Tout en devenant psychanalyste, elle reprend l'écriture, et publie en 1987 le roman La Mémoire trouble, puis en 1990, La fille démantelée ; en 1991, La plage d’Ostende, qui reçoit en 1992 le prix Point de Mire. Ensuite, elle publie La lucarne, recueil de nouvelles dans lesquelles elle revisite notamment les mythes de Marie, Antigone et Jeanne d'Arc, et le Bonheur dans le crime. Ce roman se passe dans une maison bruxelloise existante : la maison Delune au croisement des avenues de l'Orée et Roosevelt. Elle continue d'ailleurs de jouer avec les architectures en mettant en scène un architecte dans En toute impunité dans lequel trois générations de femmes essaient par tous les moyens de préserver le château en ruine qu'elles possèdent depuis toujours. . L'architecte qui témoigne de l'histoire de ces femmes s'appelle Jean Avijl, pseudonyme littéraire de Pierre Puttemans.
Elle publie son roman Moi qui n’ai pas connu les hommes (1995), Orlanda (1996, prix Médicis 2006, L’Orage rompu (1997).
Jacqueline Harpman meurt le 24 mai 2012.
Récompenses
- 1959 : prix Victor-Rossel[2] pour Brève Arcadie,
- 1992 : prix Point de Mire[2] (RTBF) pour La Plage d'Ostende,
- 1996 : prix Médicis[2] pour Orlanda
- 2003 : Prix triennal du roman de la communauté française de Belgique[2] pour La Dormition des amants
Å’uvres
- L'Amour et l'Acacia coll. Nouvelles, 1958)
- Brève Arcadie (Julliard, 1959) prix Victor-Rossel.
- L'Apparition des esprits (Julliard, 1960)
- Les Bons Sauvages (Julliard, 1966 et Labor, coll. Espace Nord, no 79)
- La Mémoire trouble (Gallimard, 1987)
- La Fille démantelée (Stock, 1990)
- La Plage d'Ostende (Stock, 1991 et Livre de Poche no 9587)
- La Lucarne (Stock, 1992)
- Le Bonheur dans le crime (Stock, 1993)
- Moi qui n'ai pas connu les hommes (Stock, 1995 et Livre de Poche no 14093)
- Orlanda (Grasset, 1996 et Livre de Poche no 14468) prix Médicis
- L'Orage rompu (Grasset, 1998)
- Dieu et moi (Mille et une nuits, 1999)
- Récit de la dernière année (Grasset, 2000)
- Le Véritable Amour (Ancrage, 2000)
- La Vieille Dame et moi (Le Grand Miroir, 2001)
- En quarantaine (Mille et une nuits, 2001)
- Ève et autres nouvelles (Espace nord, 2001)
- La Dormition des amants (Grasset, 2002) prix du roman CF de Belgique
- Le Placard à balais (Le grand miroir, 2003)
- Jusqu'au dernier jour de mes jours (Labor, 2004)
- Le Temps est un rêve (Le Grand Miroir, 2004)
- Le Passage des éphémères (Grasset, 2004)
- La Forêt d'Ardenne (Le grand miroir, 2004)
- En toute impunité (Grasset, 2005)
- Du côté d'Ostende (Grasset, 2006) (grand prix SGDL de littérature 2006, pour l'ensemble de l'œuvre)
- Mes Å’dipe (Grand Miroir, 2006)
- Ce que Dominique n'a pas su (Grasset, 2007)
- Écriture et Psychanalyse (Mardaga 2011)
Notes et références
- Jacqueline Harpman est décédée, La Libre Belgique, 24 mai 2012
- (fr) « Femmes remarquables... Jacqueline Harpman », sur Rosadoc (consulté le )
- (fr) « Jacqueline Harpman, Romancière... », sur Service du livre (consulté le )
Liens extérieurs
- Ressources relatives à la littérature :
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- (en) IMDb
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Jacqueline Harpman, bibliographie