Accueil🇫🇷Chercher

Jack Warner (homme politique)

Jack Warner, né Austin Warner le à Rio Claro (Trinité-et-Tobago), est un homme politique, homme d'affaires et administrateur sportif trinidadien. Il est vice-président de la Fédération internationale de football association (FIFA) et président de la CONCACAF jusqu'à sa suspension et sa démission en 2011. Il est également l'ancien ministre de la Sécurité nationale de Trinité-et-Tobago et a été membre élu du parlement du pays de 2007 à 2015.

Jack Warner
Le Premier ministre britannique Gordon Brown et Jack Warner en 2009.
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Jack Austin Warner
Nationalité
Formation
Activités
Enfants
Daryan Warner (d)
Daryll Warner (d)
Autres informations
Partis politiques
Congrès national uni (-)
Parti libéral indépendant (en) (depuis )
Sport
Condamné pour

Jack Warner est impliqué dans de nombreux scandales de corruption et a été banni à vie des activités liées au football par la commission d'éthique de la FIFA en 2015. Il est accusé par les États-Unis de « fraude, racket et blanchiment d'argent », aux côtés de plusieurs autres responsables de l'organisation qui ont été arrêtés à Zurich avant le congrès de la FIFA de 2015. Il fait actuellement l'objet d'une demande d'extradition vers les États-Unis pour faire face à des accusations de corruption.

Biographie

Diplômé de l'université des Indes occidentales (UWI) à Saint Augustine, il enseigne au North Eastern College à partir de 1971. Il est maître de conférences en histoire à l'école Polytechnique de Trinité-et-Tobago de 1972 à 1993.

Football

Impliqué dans le milieu du football de son pays dès les années 1960, il devient secrétaire de la Fédération de Trinité-et-Tobago de football (FFTT) en 1973. En 1990, il devient président de l'Union caribéenne de football. Il démissionne alors de son poste à la FFTT, mais obtient un poste de conseiller spécial.

En 1983, il devient vice-président de la CONCACAF et membre du comité exécutif de la FIFA. En 1990, il est élu président de la CONCACAF à la place de Joaquín Soria Terrazas[1]. En 1997, il devient vice-président de la FIFA.

En 1996, il fonde le Joe Public Football Club.

Allégations de corruption

En 2011, il démissionne de ses postes de président de la CONCACAF et de vice-président de la FIFA en raison des allégations de corruption à son encontre[2] - [3].

Le , il est arrĂŞtĂ© Ă  Zurich par la police suisse avec huit autres membres du comitĂ© exĂ©cutif de la FIFA Ă  la demande des États-Unis. AccusĂ© de fraude, de racket et de blanchiment d'argent, il devrait ĂŞtre extradĂ© aux États-Unis[4]. On lui reproche notamment d'avoir touchĂ© des pots-de-vin lors de l'attribution de la coupe du monde de 1998[5]. Il est placĂ© en garde Ă  vue durant 24 heures après s'ĂŞtre prĂ©sentĂ© volontairement le 28 devant les services antifraude de la police locale. Il est libĂ©rĂ© après le versement d'une caution d'environ 400 000 dollars[6].

Le , le comité d’éthique de la FIFA bannit Jack Warner à vie de toute activité liée au football à la suite de ces allégations de corruption[7].

Politique

Chef du Congrès national uni (UNC) en 2007, il conduit ce parti lors des élections de la même année et est élu député. En 2010, l'UNC s'allie à d'autres partis et cette coalition remporte les élections. Warner est nommé ministre du Travail et des Transports dans le gouvernement de Kamla Persad-Bissessar.

En , il démissionne du gouvernement, de son poste de président de l'UNC et de son siège de député[8]. Il fonde un nouveau parti, le Parti libéral indépendant, et est réélu.

Références

Voir aussi

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.