AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

J-Horror

J-Horror est un terme dĂ©signant la littĂ©rature et le cinĂ©ma d’horreur du Japon. La J-Horror est distincte par ses thĂ©matiques et son traitement unique par rapport Ă  l’Occident. La J-Horror est plus axĂ©e sur l’horreur psychologique, la crĂ©ation de tension. Ce genre traite de fantĂŽmes, poltergeists, possession, chamanisme.

Origines

Les origines de la J-Horror remontent aux histoires de fantĂŽmes des Ăšres Edo et Meiji. Mais le mouvement en tant que tel apparaĂźt au dĂ©but des annĂ©es 1990, avec la publication en 1993 du roman de Masako Bandƍ (ć‚æ± 眞砂歐, Bandƍ Masako) Le Pays de la mort (æ­»ć›œ, Shikoku), premier volume de la collection Horror des Ă©ditions Kadokawa.

Avant garde

Le film Jikoku no keibi-in (1992) peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme avant-gardiste durant cette pĂ©riode[1], mais c'est celui crĂ©er par Norio Tsuruta (voir paragraphe suivant) et qui lancera dĂ©finitivement la vague populaire parlant des Yokai.

Préquelle

AprÚs la Vague d'horreur japonaise commencée en 1960 et se terminant fin des années 1980, le film Honto ni atta kowai hanashi de 1991, lance cette 2Úme jusqu'à l'arrivée du film Ring 1998[2], précédant le film Projet Blair Witch, celui-ci également parlant d'une cassette vidéo non maudite mais attirant, elle, dangereusement les promeneurs dans les bois, en faisant naßtre également le goût du voyeurisme critiquable pour certains, les réseaux sociaux, n'existant pas encore à ce moment-là[3].

J-Horror et culture populaire

Le succĂšs du film Ring (1998), a permis aussi Ă  un large public occidental de dĂ©couvrir pour la premiĂšre fois l’image du yĆ«rei.

Le yĆ«rei est un fantĂŽme japonais, qui par une expĂ©rience Ă©motionnelle forte reste sur terre. Suivant le sentiment qui l’attache au monde physique, ils apparaissent sous un type particulier. Le plus commun dans le cinĂ©ma d’horreur japonais est le onryƍ, motivĂ© par un sentiment de vengeance.

Les yĆ«rei sont gĂ©nĂ©ralement des femmes mĂȘme si les yĆ«rei masculins existent. Ils portent des vĂȘtements blancs, couleur du deuil au Japon.

Influence de la J-Horror

Certains films de J-Horror ont Ă©tĂ© l’objet de remakes aux États-Unis, notamment les Ɠuvres tirĂ©es des romans de Kƍji Suzuki, Ring, avec le remake Le cercle, puis plus tard, Ring 2 et Dark Water.

Ju-on a été réadapté en The Grudge, Kaïro en Pulse et La Mort en ligne en One Missed Call.

Étonnamment, certains rĂ©alisateurs des films originels ont rĂ©alisĂ© leurs remakes. Par exemple, le rĂ©alisateur de Ring, Hideo Nakata, est le metteur en scĂšne de Le Cercle 2. Takashi Shimizu, crĂ©ateur de Ju-on, a rĂ©alisĂ© le remake The Grudge et sa suite The Grudge 2.

Films J-Horror

RĂ©alisateur de film d'horreur japonais

J-Horror dans l'anime et le manga

Certains films populaires de J-Horror sont basés sur des mangas, comme Tomie, Uzumaki et Prémonition (Yogen).

Il existe aussi des animés et manga qui adaptent certains titres devenu cultes de la littérature d'horreur japonaise, comme Another ou la saga King's game, qui sont davantage orienté vers le gore tout en gardant l'esprit de malédiction.

Shigeru Mizuki, Kazuo Umezu et Junji Itƍ sont les auteurs de mangas d'horreur les plus connus.

J-Horror dans le jeu vidéo

Références

  1. « La Mélodie De L'horreur », sur pifff.fr (consulté le ).
  2. « Les spectres du J-Horror : l'émergence des légendes urbaines au cinéma japonais - », sur Journal du Japon, (consulté le ).
  3. « Le Projet Blair Witch : comment le premier film viral du cinéma a rendu le monde fou », sur rockyrama.com (consulté le ).

Voir aussi

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.