Iziwork
Iziwork est une agence d'intérim numérique française, s'appuyant sur l'innovation technologique pour faciliter l'accès et l'expérience du travail pour tous[1].
iziwork | |
Logo de iziwork en 2022 | |
Création | 2018 |
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Fondateurs | Alexandre Dardy, Mehdi Tahri |
Forme juridique | Société par actions simplifiée |
Slogan | La technologie au service de l'emploi |
Siège social | Paris France |
Direction | Alexandre Dardy, Mehdi Tahri |
Activité | Travail temporaire Recrutement |
Produits | Services aux entreprises |
Effectif | 250 (2020) |
Site web | https://www.iziwork.com |
Historique
Iziwork est cofondé en septembre 2018 par Alexandre Dardy et Medhi Tahri, deux anciens consultants de McKinsey & Company[2].
En 2020, Iziwork attire sur sa plateforme environ 800 000 intérimaires et 2 000 clients[3] comme le groupe Groupe Casino, Fnac Darty ou encore PSA Peugeot Citroen[4]. Iziwork compte plus de 150 collaborateurs[5] et affiche une croissance annuelle de plus de 300%[6].
Financement
En septembre 2018, Iziwork boucle une levée de fonds de 8 millions d'euros afin d'accroitre son développement commercial[7]. Les premiers investisseurs sont Global Founders Capital et Maximilian Bittner[8].
En 2021, Iziwork réalise une troisième levée de fonds de 35 millions d'euros auprès de Cathay Innovation et Bpifrance[3].
Technologies et services
Par sa plateforme technologique, Iziwork offre des nouveaux services aux différents acteurs du marché de l'intérim :
- Les intérimaires : L'application mobile leur permet de postuler à des offres d'emploi pertinents et de gérer leurs missions 24/7 et d'accéder à un large panel de services tels que le programme fidélité[9], les avances instantanées et un CET rémunéré 10% par an[10].
- Les clients : Un portail web leur est dédié afin de gérer simplement le recrutement et de suivre les intérimaires.
- Les professionnels du recrutement : Les tâches administratives (relevé d’heures, paie, contrats, factures) répétitives sont automatisées. La technologie permet également une meilleure adéquation entre les candidats et les missions[11].
Les outils technologiques d’iziwork sont les suivants : techniques d’identification de candidats, algorithme de notation et de correspondance auto-apprenant, centralisation et automatisation des tâches administratives[12].
Programme Partners
En 2020, Iziwork lancé le programme « partners » lui permettant de s'implanter localement via un réseau de proximités d'acteurs autonomes[5].
Les partners sont des professionnels du recrutement. Iziwork met à leur disposition ses outils technologiques afin qu'ils puissent ouvrir leur propre agence. Ce programme s'inspire des plateformes technologiques comme Airbnb et Amazon afin de positionner, sur des marchés verrouillés par des grands groupes, des petits commerçants ou des particuliers[6].
En septembre 2020, les partners sont au nombre de 100[13].
Accusations de mauvaises pratiques managériales
En 2021, le journal Le Monde fait paraître un article présentant des témoignages de management toxique dans le monde des start-up, notamment au sein d'Iziwork, rassemblés par le compte Instagram « Balance ta start-up ». L'entreprise répond au quotidien qu'il s'agissait d'« accusations graves » : « un dispositif d’écoute pour mettre en œuvre des réponses appropriées au plus vite ». Toutefois, certains propos rassemblés restent du point de vue d'Iziwork « faux, injurieux et diffamatoires »[14]. En mai 2021, Le Monde publie un nouvel article qui fait état d'un changement dans les méthodes de travail au sein d'Iziwork à la suite des publications sur les réseaux sociaux[15].
Notes et références
- « - Trois choses à savoir sur Iziwork, l’agence d’intérim d’un nouveau genre qui débarque chez Arc », sur La Voix du Nord, (consulté le )
- Delphine Sabattier, « Dans un secteur en manque de digital, le baptême du feu d'anciens Mc... », sur Consultor, (consulté le )
- Adrien Lelievre, « Iziwork lève 35 millions d'euros pour digitaliser l'intérim », sur Les Echos Executives, (consulté le )
- « Iziwork : Le leader digital de l’intérim, recrute 300 directeurs d’agences », sur Challenges (consulté le )
- R. H. Matin, « Intérim: Iziwork monte son réseau professionnel iziPartners », sur L'actualité du e-recrutement, des SIRH, du e-learning depuis 2008 - RH Matin (consulté le )
- Lemelle, « Intérim : envie de rejoindre la révolution numérique en Occitanie ? », sur ToulÉco, (consulté le )
- Rude Baguette, « Iziwork, spécialiste de l'e-interim, lève 4,5 millions d'euros », sur Rude Baguette, (consulté le )
- « Iziwork lève 12 millions d'euros pour repenser l'intérim », sur Challenges (consulté le )
- Guillaume Bregeras et Deborah Loye, « Turbulences entre les start-up du travail temporaire et les acteurs de l'intérim », sur Les Echos Executives, (consulté le )
- R. H. Matin, « Intérim : Iziwork fournit un acompte sur salaire », sur L'actualité du e-recrutement, des SIRH, du e-learning depuis 2008 - RH Matin (consulté le )
- « La plateforme d'intérim iziwork lève 12 millions d'euros pour se déployer en France », sur La Tribune (consulté le )
- BFM BUSINESS, « Mehdi Tahri (iziwork): iziwork est une plateforme digitale d'intérim - 28/07 », BFM BUSINESS (consulté le )
- « Iziwork : Le leader digital de l’intérim, recrute 300 directeurs d’agences », sur Challenges (consulté le )
- Jules Thomas, « « Le baby-foot, c’est cool, mais le droit du travail, c’est encore mieux » : dans les start-up, des salariés dénoncent un management toxique », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Iziwork souhaite concilier hypercroissance et management respectueux », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )