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Ivan Nikuradzé

Ivan (naturalisĂ© en Johann) NikuradzĂ© (ივანე áƒœáƒ˜áƒ™áƒŁáƒ áƒáƒ«áƒ”, Ivane Nikuradze ; nĂ© le Ă  Samtredia ; † ) est un ingĂ©nieur hydraulicien allemand d’origine gĂ©orgienne. Avec son frĂšre, le physicien et gĂ©opolitologue Alexander Nikuradse, il fut en relation avec Alfred Rosenberg et joua un rĂŽle considĂ©rable dans le sauvetage de plusieurs rĂ©fugiĂ©s gĂ©orgiens au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Ivan Nikuradzé
Description de l'image Nikuradse-1934.jpg.
Naissance
Samtredia (Empire russe)
DĂ©cĂšs
Nationalité Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Résidence Göttingen
Domaines hydraulique
Institutions Laboratoire Kaiser-Wilhelm de MĂ©canique des Fluides
DiplÎme Université de Göttingen
Directeur de thĂšse Ludwig Prandtl
Renommé pour « Peigne » de Nikuradse / la « harpe » de Nikuradse

Biographie

Johann Nikuradse effectua ses premiĂšres annĂ©es d'Ă©tude Ă  KoutaĂŻssi. Sur la recommandation du doyen de l’UniversitĂ© d'État de Tbilissi, Petre Melikishvili[1], il obtint en 1919 une bourse pour poursuivre ses Ă©tudes Ă  l'Ă©tranger. En 1921, les Soviets de GĂ©orgie lui ayant intimĂ© l'ordre de rentrer dans sa patrie, Nikuradse demanda la nationalitĂ© allemande.

Nikuradse Ă©tait depuis 1920 doctorant de Ludwig Prandtl et travailla par la suite comme chercheur au Laboratoire Kaiser-Wilhelm de MĂ©canique des Fluides. Au dĂ©but des annĂ©es 1930, la cellule nazie de son laboratoire l'accusa de vols de livres et d'espionnage au profit de l’Union soviĂ©tique, et cela malgrĂ© les liens qu'il entretenait avec plusieurs membres du parti. Au dĂ©but, Prandtl prit sa dĂ©fense, mais, en 1934, il dut renoncer[2]. De 1934 Ă  1945, il fut professeur de l’UniversitĂ© de Breslau, et en 1945, devint professeur honoraire de l’UniversitĂ© technique d’Aix-la-Chapelle.

Nikuradse vécut longtemps à Göttingen et se consacrait à l'hydrodynamique. Son principal article parut en allemand en 1933[3]. Nikuradse mesura précisément le frottement de paroi dans les écoulements en charge, pour différentes rugosités et différentes vitesses ; ses recherches précÚdent de cinq ans celles du Britannique Colebrook. La relation qui synthétise ses observations montre la dépendance entre le coefficient des pertes de charge linéaires et la vitesse moyenne (le débit) :

d: diamĂštre de la conduite (en mm)
k: rugosité absolue (en mm)

Cette relation est valable pour les Ă©coulements Ă  turbulence Ă©levĂ©e (nombre de Reynolds Re > 100 000). Le rĂ©gime transitoire en turbulence intermĂ©diaire est donnĂ© par la relation corrective de Colebrook.

Voir Ă©galement

Notes et références

  1. Petre Melikishvili http://www.photomuseum.org.ge/didebulidze/10_en.htm
  2. Cf. la thÚse de Monika Renneberg, Technik und Nationalsozialismus : KontinuitÀten und DiskontinuitÀten, Cambridge University Press, (ISBN 0521528607), p. 79.
  3. (de) Johann Nikuradse, « Strömungsgesetze in Rauhen Rohren », Forschungsheft, Berlin, VDI Verlag, b no 361,‎ .
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